Le ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred se rend ce lundi, à la tête d’une délégation de son département ministériel, à Abidjan (Côte d’Ivoire) pour participer aux assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), indique un communiqué du ministère.
Ces rencontres, prévues du 26 au 30 mai, constituent «un rendez-vous majeur de cette importante institution financière continentale» et «revêt un cachet particulier puisqu'il connaitra le déroulement des élections d’un nouveau président de cette institution financière continentale multilatérale», note la même source.
L’Algérie, troisième actionnaire régionale de la BAD, compte «jouer un rôle clé à l’occasion de cette élection qui s’annonce assez serrée entre les cinq candidats en lice», souligne le ministère.
Au cours de ces assemblées, le Conseil des gouverneurs de la BAD aura à examiner et approuver les rapports annuels de la Banque, ses bilans financiers ainsi que sa stratégie et ses initiatives continentales en faveur du développement économique et social de l’Afrique.
En marge des sessions plénières, M. Bouzred tiendra également une série de rencontres bilatérales avec ses homologues d'autres pays membres, ainsi qu’avec de hauts responsables d'institutions financières régionales et internationales, dans une dynamique de dialogue, de coopération et de promotion des intérêts économiques de l’Algérie sur la scène continentale et internationale.
Cette participation, précise la même source, «s’inscrit dans le prolongement des efforts constants de l’Algérie pour renforcer son rôle au sein des institutions financières multilatérales et contribuer activement aux grands chantiers du développement africain».
Les assemblées annuelles du groupe de la BAD sont l’événement statutaire le plus important de l’institution. Outre des chefs d’Etat, elles rassemblent chaque année les ministres des Finances, gouverneurs des banques centrales, responsables économiques des pays membres, ainsi que des partenaires au développement, des investisseurs, et des experts internationaux.
Ils vont débattre «non seulement des questions d’actualité économique et financière et ses perspectives, mais aussi des défis auxquels fait face le continent africain dans sa quête d’une croissance et d’un développement inclusifs et durables», indique le communiqué.
APS