Les enfants du monde entier sont à l'honneur, ce mercredi premier juin pour la Journée Internationale de l'Enfance. Comme partout et à l’instar des autres pays, l’Algérie célèbre également cette journée. Un rendez-vous annuel visant à promouvoir la protection, le bien-être et l'éducation des enfants.
Dans un message rendu public, à cette occasion, le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) invite l’ensemble des acteurs à conjuguer leurs efforts en vue de garantir un environnement naturel qui garantisse une croissance équilibrée, une bonne santé, la paix et la dignité de l'enfant.
Il a également recommandé de « continuer à emprunter la voie de la consolidation des acquis de qualité » en matière de protection et de promotion de cette frange de la société, en adoptant, notamment, « un système éducatif de qualité au sein duquel, sont largement et profondément intégrées, les règles de l'éducation aux droits de l'homme ».
Le premier juin est « plus qu'une simple journée mondiale à célébrer », c’est aussi « une occasion annuelle au cours de laquelle le CNDH réitère son engagement à protéger et à promouvoir les droits des enfants algériens ».
Il a salué, par ailleurs, les efforts remarquables déployés par la communauté internationale, les institutions de l’Etat et la société civile, traduits principalement par les clauses de la Convention relative aux droits de l'enfant (CIDE) du 20 novembre 1989, que l'Algérie a ratifié le 19 décembre 1992.
Ce traité prévoit un ensemble de principes de base, pour ne citer que la non-discrimination, la priorité donnée à l'intérêt suprême de l'enfant, le droit à la vie et au développement, et le respect de l’opinion du petit, a rappelé le CNDH.
Le Conseil s’est félicité du « bond » franchi par l'Algérie en matière de protection des droits de l'enfant, en complétant le système juridique sous-tendant dispositions du droit national et conventions internationales et régionales.
Rappelant que l’Algérie a hissé la place de l’enfant au rang constitutionnel, le CNDH a cité, précisément, l'article 72 de la Constitution de 2020, lequel stipule que La famille, la société et l'Etat protègent les droits de l'enfant, l'Etat prend en charge les enfants abandonnés ou sans affiliation, et la loi réprime la violence contre les enfants.