Stress hydrique : le dessalement de l’eau et le recyclage des eaux usées en ultimes recours

La pluviométrie de plus en plus en baisse. L’Algérie souffre, jusque-là d’un stress hydrique car l’eau des derniers remplissages ne suffisent pas à subvenir aux besoins de l’AOP, de l’industrie et de l’agriculture qui consomment plus de 70% des potentialités du pays.

Les spécialistes s’alarment et pensent déjà aux moyens alternatifs pour pallier au manque senti de cette denrée qui se fait rare qu’est l’eau.

Ces alternatives ne peuvent être que le recours aux eaux conventionnelles à savoir la réutilisation des eaux de rejet estimées à 1.5 milliard de mètres cubes/an et la réalisation des infrastructures de base de dessalement de l’eau de mer d’un potentiel à deux millions de mètres cubes/jour», suggère le professeur Brahim Mouhouche, spécialiste de la question à l’Institut national d’agronomie.

M. Mouhouche considère, au micro de Sara Bachir de la chaine 3 de la Radio Algérienne, que cette quantité équivaut à 30 mètres cubes/habitant/jour avec une prévision de 60 mètres/habitant/jour à l’horizon 2030 , sachant que l'Algérie dispose d'un littoral d'une longueur de plus de 1200 kilomètres..

Présidant le Conseil des ministres du dimanche 9 janvier, Abdelmadjid Tebboune a ordonné l’élaboration d’un plan d'urgence pour généraliser les stations de dessalement d’eau à travers les wilayas côtières. Le Chef de l’Etat a aussi ordonné la relance et mise en service des stations d’épuration des eaux usées en projet à l’arrêt à travers le territoire national.

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