A la lumière de la réforme de la loi de la monnaie et du crédit, l’Etat accompagne les opérateurs économiques dans leurs démarches d’exportation hors hydrocarbures, et pas que. Ces succursales de banques nationales à l’étranger permet aussi la bancarisation des avoirs des membres de la diaspora.
Une mesure qui va valoriser la production nationale en Afrique de l’ouest notamment mais également en Europe. Cette ouverture des banques algériennes à l’étranger profite ainsi à la communauté nationale à l’étranger et facilite le mouvement des capitaux et le rapatriement rapide des devises en Algérie.
Pour Mourad Bouatou, président du Cluster Algerie Agro-Logistique, ce projet prometteur libère les opérateurs économiques d’un grand problème qui handicapent leurs activités à l’étranger.
« Les importateurs souffrent du manque d’infrastructures bancaires à l’étranger lorsqu’ils font des opérations », a-t-il rappelé au micro de la chaine 3, de la Radio Algérienne, considérant que « c’est déjà un premier pas pour capter cet épargne qui est d’une importance capitale ».
« Ce projet s’inscrit donc dans l’optique de l’action gouvernementale et en tant que cluster, nous encourageons la démarche qui permet de revenir vers cette orthodoxie financière », s’est félicité M. M. Bouatou.
De son coté Moncef Boudarba, président de l’association des céramistes algériens, indique que le projet d’ouverture des banques est « en phase de concrétisation dans les pays ciblés en retour de l’investissement et en export », citant particulièrement la Mauritanie, le Sénégal, le Niger, la Cote d’Ivoire, le Mali ».
« La décision du gouvernement algérien va nous permettre, en tant qu’acteurs économiques de trouver le soutien financier sur place afin de pouvoir exécuter nos transactions », a-t-il souligné.
Radio Algérie Multimédia