Les réactions quant à l’acceptation annoncée de la médiation algérienne pour promouvoir une solution politique dans la crise au Niger fusent des acteurs politiques et de la société civile.
Pour le Coordinateur national du Réseau des organisations pour la transparence et l'analyse Budgétaire (ROTAB), Ali Idrissa, c’est une très bonne chose de pouvoir discuter des problèmes au Niger pour trouver des solutions négociées par rapport à la guerre que propose la CEDEAO.
« Nous saluons, en tant que société civile nigérienne, l’initiative algérienne », a dit Ali Idrissa, indiquant que « c’est déjà une bonne chose que ça soit un pays africain qui se propose en médiateur pour une solution africaniste. » C’est dire qu’en Afrique, poursuit l’intervenant sur Radio Ifrikya FM, on a des moyens de règlement des conflits qui pouvaient être même expérimentés qu’ailleurs.
« C’est une très bonne chose, aujourd’hui, que l’Algérie puisse se mettre dans une situation d’office de médiation », note-t-il tout en saluant ce qu'il décrit par grandeur d’esprit des autorités nigériennes d’« avoir accepté la médiation algérienne qui est à encourager et accompagner par la société civile nigérienne ».