Trois agences des Nations unies ont appelé, ce lundi, à acheminer de l'aide à la bande de Ghaza de manière « plus rapide et plus sûre», mettant en garde contre une « grave pénurie» de « nourriture, d’eau potable et d’aide médicale ».
Dans un communiqué conjoint, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont déclaré qu'« avec la menace croissante de famine et l'augmentation du nombre de personnes exposées à des épidémies de maladies mortelles, il est urgent d'adopter une nouvelle approche dans le flux de l’aide humanitaire vers Ghaza».
Les agences des Nations unies ont mis en garde contre une « grave pénurie» de nourriture, d’eau potable et d’aide médicale dans le nord de la bande de Ghaza, selon le communiqué.
Les Nations unies, les agences humanitaires internationales et les organisations non gouvernementales « ont jusqu'à présent été en mesure de fournir une aide humanitaire limitée» à la bande de Ghaza, a-t-on ajouté.
Cindy McCain, directrice exécutive du Programme alimentaire mondial, a déclaré : « Les habitants de Ghaza risquent de mourir de faim à seulement quelques kilomètres de camions remplis de nourriture. Chaque heure perdue met en danger la vie d'innombrables personnes».
« Nous pouvons contenir la famine si nous pouvons livrer des fournitures adéquates et fournir un accès sûr à tous ceux qui en ont besoin, où qu'ils se trouvent», a-t-elle ajouté.
Les agences onusiennes ont renouvelé leur appel à un « cessez-le-feu humanitaire» pour permettre à leurs opérations humanitaires de fonctionner, selon le communiqué.
Environ 800 000 Palestiniens résidant dans la ville de Ghaza et dans le nord de la bande de Ghaza souffrent d'une grave pénurie de nourriture et d'eau en raison du fait que les forces sionistes empêchent l'aide d'atteindre ces zones.