Lors de cette première journée de la campagne électorale qui a débuté ce jeudi 4 novembre, les partis politiques à la conquête des APC et des APW inaugurent leurs premiers meetings dans différentes wilayas du pays pour convaincre leurs électeurs
Le président du front El-Moustakbel, Abdelaziz Belaid, a insisté depuis Tamanrasset sur l’emplacement stratégique de cette wilaya, maillon essentiel dans l’économie nationale. «Nous devons relancer et libérer notre économie, notre jeunesse et ses compétences. La wilaya de Tamanrasset deviendra la capitale de l’Afrique», a-t-il précisé.
Le secrétaire général du RND Tayeb Zitouni, depuis Bordj Bou Arreridj, a évoqué le « lâche assassinat des trois camionneurs algériens.» Il a demandé à tous les Algériens de « se mobiliser derrière les institutions de souveraineté étatique et d’attendre toute décision de l’Etat pour la soutenir, et marcher derrière tout ce qui se décide à ce sujet. »
Pour sa part, la présidente du parti Tajamoua Amel Al Djazair (TAJ), Fatima-Zohra Zerouati, a donné son avis sur le nouveau système des nouvelles assemblées. Selon elle, « ces élections sont la dernière étape pour apporter un nouveau changement. » « Chaque wilaya a ses spécificités et ses points forts, ce qui permet un développement local durable », a-t-elle déclaré lors de son meeting à El Menia.
Quant au secrétaire général du parti El-Karama, Mohamed Daoui, il a adressé, depuis Ghardaia, un message à tous les Algériens, celui de « bien choisir les représentants. » C’est pour cette raison, a-t-il précisé, qu’il faut « encourager le développement des zones d’ombre, les réseaux hydriques, l’assainissement, ou encore l’éclairage public. »
Ayant lancé sa campagne électorale depuis Blida, le Mouvement El Islah a reconnu a travers son président par intérim Fayssal Boussedraya, que « la nouvelle loi électorale a offert l’opportunité à la jeunesse algérienne de contribuer à la gestion de ses affaires et des affaires du pays, tout en permettant aux cadres universitaires et aux diplômés (exclus par le passé), de se porter candidats sur les listes électorales, par la force de la Loi. »
De son côté, Abou Fadl Baadji, secrétaire général du FLN a souligné depuis Tissemsilt que son parti vise à conforter sa place de leader en Algérie. Ceci ne peut se faire qu’avec l’objectif « d’obtenir entre 650 et 700 communes », a-t-il précisé, insistant sur les réussites de ce parti politique.
Par ailleurs, ces élections locales, pour Aïssa Belhadi, secrétaire général du Front de la bonne gouvernance, ne sont pas l’occasion d’exposer aux citoyens des projets difficilement réalisables et des promesses électorales. Il a appelé à Aïn Temouchent à la nécessité de se baser sur la démarche de « la bonne personne dans la bonne place. »
Depuis Alger, Lamine Osmani, leader du parti la Voix du peuple, a insisté sur la constante de l’unité nationale, et le devoir de lutter contre les germes de la discorde. Il a également mis en avant l’aspect moderne de ces APC et leur contour numérique. « Les APC sortent cette fois-ci de la définition archaïque. Elles deviennent des institutions productives », a-t-il ajouté.