Mahmoud Djidjelli : la récente découverte permet à la Sonatrach de mettre 10 milliards de m3 supplémentaires sur le marché d’ici la fin de l’année

Mahmoud Djidjelli 29.06.2022
29/06/2022 - 12:21

« Avec le nouveau gisement gazier, découvert récemment à Hassi R’Mel, Sonatrach peut mettre 10 milliards de m3 supplémentaires sur le marché mondial d’ici la fin de l’année », estime, ce mercredi, Mahmoud Djidjelli, directeur de Division pétrolière Engineering développement, activité Exploration et Production à Sonatrach, en précisant que cette capacité va augmenter en 2023 avec « le forage et la récupération des puits. » 

Reçu dans l’Invité de la Rédaction de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne, M. Djidjelli affirme que « la découverte de ce nouveau gisement à Hassi R’Mel est réalisée à 100% par le Groupe Sonatrach. » Selon lui, l’emplacement de cette découverte est plus important que les volumes qu’elle va offrir. « Contrairement aux autres gisements qui nécessite 15 à 20 ans pour leur exploitation, celui-ci peut être développé en six mois, vu son emplacement.  Car tout est fin prêt, à savoir le planning des travaux, les installations pour le traitement, le réseau de collecte et de production qui existent déjà. », souligne-t-il.

Le responsable rappelle, par ailleurs, que d’autres gisements pétroliers et gaziers sont en cours d’exploration. « 80% de l’activité de Sonatrach est centrée sur l’exploration. Nous avons déjà entamé le développement de la zone de Touggourt, qui a un potentiel de 80 000 barils/j », détaille-t-il en ajoutant, que « le gisement de Ain Tsila va entrer en production, à partir de l’année prochaine, avec une capacité de 12 millions de m3/j. »

Les travaux en Offshore ont déjà été entamés

Abordant l’exploration pétrolière en offshore, le cadre de Sonatrach indique qu’ils ont déjà été entamés. « Les travaux en offshore ont déjà été entamés. La séismique 3D a déjà été acquise et évaluée au large de Skikda », fait-il savoir, en précisant que « les travaux se poursuivent à Tlemcen, Mostaganem, Béjaia, Skikda ». « Le potentiel n’est pas encore avéré. »

Pour M. Djidjelli, « à l’heure actuelle, les potentiels en offshore ne sont pas importants, vu la cherté des coûts d’investissement. »

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