La stagnation des eaux pluviales et des déchets au niveau des avaloirs font le lit de drames en ce mois de septembre connu pour ses pluies soudaines. Les villes algériennes en souffrent régulièrement, notamment la capitale qui se singularise par sa configuration géographique.
Ainsi plusieurs quartiers se trouvent submergés par les eaux des crues d’automne. Les rues, les routes et les citoyens en pâtissent à cause des avaloirs bouchés. A Alger centre, et à l’instar des communes à risque, c’est le branle bas de combat pour déboucher les 15 milles avaloires de la commune de manière périodique.
« Nous n’attendons pas les pluies pour le faire. Une équipe est dédiée à l’opération de nettoyage des avaloires qui a débuté à la mi-août et qui s’intensifie ces jours à l’approche de l’automne surtout pour les quartiers à risque », indique Abdelhamid Kadi, chef de département assainissement de l’APC d'Alger centre. Et d’ajouter « il y a des quartiers construits en pente – Larbi Ben Mhidi, Audin, Abdelaziz mouzaoui avant d’atteindre l’avenue Abane Ramdane où les avaloirs sont obstrués à cause des pluies ». Du coup, révèle le responsable, on travaille sur un projet pour agrandir ces avaloirs. Selon les experts il existe 28 trous noirs au niveau de la capitale sujets à des inondations.
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