Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, lors de la réunion du Conseil des ministres qu'il a présidée dimanche, que les accidents de la route exigeaient une solution coercitive, soulignant la nécessité d'appliquer les peines les plus lourdes pour les cas de non-respect avéré du Code la route, une infraction qualifiée de crime.
Concernant l'exposé sur la sécurité routière, précisé un communiqué du Conseil, le Président de la République a affirmé que «les accidents de la route exigeaient une solution coercitive compte tenu des proportions qu'a pris ce phénomène récemment», préconisant «l'application des peines les plus lourdes pour les cas de non-respect avéré du Code la route, une infraction qualifiée de crime ainsi que le contrôle technique des véhicules de transport chaque trois mois».
Le Président de la République a mis l'accent sur «le renforcement du contrôle sur les sociétés de transport par bus, à travers l'impérative rotation de conducteurs pour les longs trajets et le retrait du registre de commerce aux sociétés contrevenantes, outre l'application des peines les plus lourdes à l'encontre des parties impliquées dans la délivrance de permis de conduire aux candidats non qualifiés».