Dix-sept ans après l’entrée en vigueur de l’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne, le bilan est, de l’avis des experts, largement « en défaveur de l’Algérie ». Ils évaluent le manque à gagner à 28 milliards de dollars de pertes fiscales depuis la mise en œuvre de l’accord le 1er septembre 2005.
De l’avis de M. Ali Bey Nasri, consultant en exportation, qui s’exprimait ce mercredi au sein de l’émission L’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, « aujourd’hui, nous avons assez de recul pour faire le bilan ».
Quels seraient les articles à revoir dans cet accord ? M. Ali Bey Nasri évoque essentiellement trois articles, en soulignant que « déjà, l’article premier de cet accord parle d’une relation équilibrée », ce qui ne semble pas être le cas.