« Il faut trouver des solutions à tous les blocages qui trainent aujourd’hui la relance de l’économie, aussi bien sur le plan logistique que sur les plans financiers et réglementaires. », a fait savoir jeudi, Abdelaziz Ghand, directeur général du développement et de la compétitivité au ministère de l’Industrie. Il indique que la « relance de l’industrie, qui est au menu de la conférence nationale, présidée par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, montre l’importance à donner à cet évènement et aux objectifs escomptés ».
C’est une conférence, dit l’Invité de la rédaction de la chaine 3, de la Radio Algérienne, que le ministère de l’Industrie organise ce samedi pour étaler sa stratégie de relance industrielle. « Tout sera discuté à l’objet de trouver les solutions pour une relance effective du secteur de l’économie », a-t-il précisé.« La relance devrait dire qu’il n’y a plus de grains de sable dans la machine et qu’il n’y a plus d’obstacles qui empêcheraient le bolide économique de démarrer », a-t-il fait remarquer, ajoutant que toutes les questions en suspens ayant, jusque-là, fait que l’industrie nationale ne va pas au rythme qui devrait être le sien, seront étalées».
Il s’agit selon l’orateur, de débattre de tous les aspects liés à la promotion de l’investissement, la promotion de la production nationale, l’amélioration de l’environnement de l’investissement, à l’offre foncière à la gouvernance des entreprises publiques, à l’intégration, la diversification et le développement de la compétitivité de manière générale.
Un code d'investissement plus attractif
L’intervenant s’est étalé, par ailleurs, sur le nouveau code de l’investissement, sorti, selon lui du colisée pour suivre son cheminement procédural avant d’atterrir à l’APN pour enrichissement.
Et qu’entre l’annonce du code de l’investissement (en août 2021) et sa sortie du colisée, les échéances sont respectées, précise-t-il, et le projet suit menant son circuit selon une certaine démarche.
« Au ministère de l’Industrie nous avons fait un meilleur texte possible qui traduit les leçons apprises des anciennes expériences et données incluses dans les codes précédents », rappelle-t-il, espérant qu’il répondra vraiment de manière objective et définitive à toutes les préoccupations des investisseurs et les pouvoirs publics pour que l’appareil de l’industrie reprenne, une fois pour toute, son dynamisme.
M. Ghand n’omet pas de souhaiter que la promulgation du nouveau code permettra de débloquer certaines situations, de changer les mentalités, améliorer le climat de l’investissement en Algérie.
Le code offre, de l’avis du responsable, plus de flexibilité dans le sillage des grands principes. Et dans le fond, il explique que c’est un code qui consacre la transparence, l’égalité des chances pour investir et surtout l’amélioration de l’environnement d’investissement. En un mot promet-il, c’est un code qui « rassure le plus possible les investisseurs ».
Mieux, c’est un code qui permettra, selon la même promesse de « rendre à l’Algérie son attractivité », de par la reconduction de certains avantages fiscaux et parafiscaux incitatifs pour les investisseurs.