Les détenus palestiniens entament des actions de «désobéissance» dans les prisons sionistes

Détenus palestiniens.15.02.2023
15/02/2023 - 16:07

Les détenus palestiniens dans les prisons sionistes ont entamé, ce mercredi, des actions de «désobéissance» en réponse aux mesures arbitraires visant à les harceler, selon une association.

Selon un communiqué conjoint publié par le Club des prisonniers palestiniens et la Commission des affaires des prisonniers de l'Organisation de libération de la Palestine, les prisonniers ont prévu, à partir de ce mercredi, «des actions de désobéissance collectives» contre l'administration pénitentiaire, en réponse aux nouvelles restrictions.

Les deux organes concernés par les affaires des prisonniers palestiniens ont en outre précisé que ces mesures «dépendent de la position de l'administration pénitentiaire et des développements qui peuvent avoir lieu».

Selon un autre communiqué publié mardi par le club, les démarches de désobéissance comprennent «le port de robes brunes imposées par l'administration pénitentiaire aux prisonniers (lors de leur transfert d'une prison à une autre), et cette étape signifie que les prisonniers sont prêts à intensifier la confrontation». Elles (les démarches) consistent aussi à «entraver le déroulement du soi-disant contrôle de sécurité», selon le club.

Dans le même communiqué le Club des prisonniers palestiniens a déclaré que les contestataires ont choisi comme le slogan : «Vivre en liberté ou mourir en martyre». 

Selon la nouvelle procédure de l'occupation, «la période pendant laquelle les détenus peuvent se doucher sera réduite, de sorte que chaque section dispose d'une heure pendant la journée, ainsi que la réduction de la quantité d'eau».

Les organisations en charge du dossier des prisonniers, a mis en garde contre les «graves répercussions de cette procédure sur les détenus en termes d'hygiène et de propagation de maladies parmi eux».

Fin janvier dernier, le nombre de prisonniers et détenus palestiniens dans les prisons sioniste atteignait «environ 4780, dont 29 femmes et environ 160 mineurs (de moins de 18 ans)», selon les institutions en charge du dossier des prisonniers.