Radio Algérienne
Depuis 2018, l’opération annuelle de collecte des peaux des moutons à l’occasion de chaque Aid El Adha tente de contribuer un tant soit peu à dynamiser le secteur de l’industrie, en particulier la filière du textile et cuir, à travers la récupération et la valorisation de cette matière à haute valeur ajoutée.
Selon le directeur de la Veille stratégique au ministère de l’Industrie, toutes les peaux ne sont pas systématiquement exploitables, car faut-il encore qu’elles soient en bon état. M. Mokdad Aggoun, qui s’exprimait ce lundi à l’émission L’invité du jour de la Radio Chaine III de la Radio Algérienne, l’année dernière il a été procédé à la récupération de quelque 500 000 peaux, alors que le taux de celles en bon état a été à peine de 29%. Il est ambitionné, cette année, de ramener cette quantité à 2 millions d’unité avec un taux de 40%.
Pour augmenter ce taux, selon le même intervenant, il est primordial que le dépeçage soit opéré de manière professionnelle, de préférence au niveau des abattoirs de proximité.
L’invité de la Radio tient à souligner que cette opération poursuit un double objectif. D’abord économique, en intégrant cette matière première dans un process de production ; environnemental ensuite pour maîtriser l’acheminement des déchets vers le CET (centre d’enfouissement technique) car, un tri doit suivre l’étape de la collecte pour destiner les peaux en bon état à la transformation industrielle, alors que celles non exploitables se verront récupérer leur laine et le reste ira aux CET.
