Contre préjugés limitants, les chaînes invisibles de la société et les carcans auxquels les esprits rétrogrades tentent d’attacher les femmes, des petites filles continueront de rêver.
Certaines, encouragées par leur entourage proche ou évoluant dans des milieux des plus hostiles, arrivent, à force de courage et de sacrifices, à réaliser leurs rêves et tracent en même temps la voie aux petites filles en quête de modèle de réussite.
C’est le cas de la capitaine Malika Douar, pilote d’hélicoptère à la Protection civile algérienne. L’une des trois femmes à l’échelle nationale à exercer ce métier dont elle a toujours été passionnée. Pour elle, sauver des vies c’est un bonheur au quotidien, motivée par la seule idée que l’unique limite pour tout être humain, réside « dans les têtes », dit-elle.
Ingénieure informaticienne, elle rejoint les rangs de la Protection civile suite à un appel pour la formation de pilotes d’hélicoptère. Après plusieurs tests et des sélections, elle accède à la formation de deux ans au Royaume Uni, puis en Italie. Au quotidien, elle assure, avec ses collègues, l’évacuation sanitaire, l’extinction de feux, et le transport des troupes. Forçant le respect, quel que soit le milieu dans lequel elle doit être présente, la femme n’a jamais été un obstacle dans les sociétés ordinaires.