Le président de la République, a affirmé dans un entretien accordé à Al Jazeera que l’Algérie considérait la position de l’Espagne vis-à-vis du Sahara occidental comme une position individuelle du gouvernement Pedro Sanchez.
Dans un entretien accordé à la chaine d'information qatarie, diffusé mardi soir, le Président Tebboune a déclaré : "Nous considérons la position de l’Espagne vis-à-vis du Sahara occidental comme une position individuelle du Gouvernement Sanchez", soulignant que l’Espagne "s’est alignée dans le dossier du Sahara occidental avec des attitudes secrètes qui ne la déchargent pas de ses responsabilités".
Il a fait savoir, dans le même cadre, que les "échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Espagne se poursuivent et leur majorité s’effectue par le secteur privé dans les deux pays".
Le président de la République a dit, par ailleurs, "regretter que les relations algéro-marocaines en soient arrivées à ce stade entre deux pays voisins", soulignant que les relations entre les deux pays sont arrivées à "un point de non-retour" et que la position algérienne était une "réaction".
Evoquant les relations avec l’Italie, le Chef de l’Etat a affirmé qu’elles étaient "stratégiques, historiques et très solides, remontant à l’époque de la Guerre de libération", relevant que l’accord sur l’énergie avec l’Italie « couvre l’électricité, le gaz et l’hydrogène, et nous œuvrons à le mettre en œuvre en coopération avec l’Europe".
Concernant la crise en Ukraine, Le président de la République a indiqué que "l’Algérie est habilitée à jouer un rôle de médiation dans la crise ukrainienne, l’Algérie étant parmi les rares pays à jouir de la crédibilité nécessaire pour s’acquitter de cette mission », ajoutant que « ma visite en Russie est toujours d’actualité et aura lieu le mois de mai sur invitation du président russe".
Pour ce qui est des relations allégro-françaises, le Président de la République a indiqué que « notre relation avec la France est fluctuante", soulignant que "l’ambassadeur algérien sera bientôt de retour à Paris".
Le président de la République a évoqué la cause palestinienne qu’il a qualifiée de "cause centrale" et de "question quasi interne en Algérie".