L’Algérie poursuit avec ténacité sa démarche vers l’augmentation de ses exportations hors hydrocarbures avec l'objectif, pour cette année, d’atteindre les 13 milliards de dollars de recettes. Pour cela, une nouvelle feuille de route vient d'être adoptée, avant-hier, le 6 mai en cours, au niveau du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations.
C’est ce qu’a déclaré ce matin à l’émission L’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, Mme Souhila Abellache, chargée d’études et de synthèses au cabinet dudit ministère.
Selon Mme Abellache, il existe plusieurs filières où l’Algérie dispose d’avantages comparatifs avérés lui permettant d’être très compétitive sur plusieurs marchés internationaux. Evoquant ladite feuille de route, l'experte souligne qu'il faut cependant procéder par priorité dans le sens des produits à forte valeur ajoutée, l'objectif étant que l'acte d'exporter pèse de manière significative dans les balance commerciale.
La force de l'Algérie, dans le secteur agricole par exemple, réside dans les produits primeurs, explique-t-elle, ainsi que l'excédent de production de certains d'autres dont l'ail en ce moment. Seulement, il ne suffit pas d'exporter un excédent mais faut-il encore travailler pour assurer la régularité de son exportation avec les quantités demandées.
Aussi, le secteur du commerce étant transversal, « nous sommes appelés à travailler avec plusieurs départements ministériels dont celui des transports », soulevant la nécessité d'une coordination accrue entre différents secteurs pour la réussite du processus, car, il arrive, explique-t-elle, que des opérateurs perdent leurs marchés en raison des retards dans le fret.