« L’Association nationale des exportateurs algériens (Anexal) ne fédère pas que les opérateurs-exportateurs en activité mais, elle constitue également un forum de concertation », a indiqué, mardi, son président Boulmerka Tarek sur les ondes de la Radio Algérienne.
L’invité de la matinale de la chaine 2, explique que depuis sa création, en 2001, les membres de cette association se réunissaient, chaque jeudi, pour discuter de multitudes de problématiques avec proposition de solutions.
« A chaque réunion, il y a une nouvelle vision pour encourager les exportateurs et notre rôle est, évidemment, de défendre nos intérêts moraux, de participer à l’élaboration d’une stratégie nationale d’exportation », souligne-t-il.
Cette stratégie, dit-il, est de promouvoir des échanges d’idées et d’expériences entre adhérents, en présentiel ou à distance, grâce à des mailings entre opérateurs nationaux, de l’Anexal. « Présentement, les opérateurs sont rassurés sachant que l’Anexal est avec eux et défend les intérêts de ses adhérents et leur confère une confiance dans le cadre d’un travail positif », a-t-il assuré.
Saluant l’encouragement du président de la République concernant l’exportation, M. Boulmerka souligne que celle-ci « apporte une valeur ajoutée et réduit par conséquent la facture de l’importation ». Et d’appeler à la multiplication des initiatives à l’exemple de celle prise par le chef de l’Etat via l’ouverture des points de vente au Sénégal.
« C’est une bonne initiative qui est suivie par le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations qui veille sur la concrétisation du projet qui doit être opérationnel vers la fin de juin courant », a-t-il noté, souhaitant que « cette première sera suivie par d’autres initiatives à travers le continent africain pour vendre le produit national ».
Le responsable de l’Anexal souhaite aussi que « cette opération soit encadrée, dans les plus brefs délais, par des banques et soit élargie à d’autre pays comme la Mauritanie et le Niger au fur et à mesure que des dessertes aériennes seront assurées.
Par ailleurs et s’agissant des zones franches, l’intervenant appelle à « la multiplication des zones franches, à l’instar de celle de Sakiet Sidi Youcef (en Tunisie, ndlr) où les capacités de stockage, selon lui, sont « importantes et les risques sont minimes ».
Il recommande de faire de même au niveau du passage frontalier de Debdeb, avec la Libye, où les libyens appellent à son ouverture, car, dit-il, « ils ont des difficultés à importer les produits algériens à cause des taxes exigées ».