Plusieurs personnes ont été condamnées, mercredi, à des peines de prison ferme pour fraude aux épreuves du baccalauréat session 2023, à travers le territoire national.
A Laghouat, 12 personnes ont été condamnées à 2 ans de prison ferme assortie d'une amende de 200.000 DA pour "délit de diffusion de sujets d'examens des épreuves du baccalauréat par le biais de moyens de communication à distance", alors que le tribunal d'Aflou a condamné 3 autres personnes à un an de prison ferme assortie d'une amende de 100.000 DA pour "délit de diffusion de sujets d'examens et de corrigés types des épreuves du baccalauréat par le biais de moyens de communication à distance".
A El Taref, deux personnes ont été condamnées par le Tribunal d'El Draan à 3 ans de prison ferme assortie d'une amende de 100.000 DA pour "délit de diffusion des corrigés de l'épreuve d'histoire/géographie par le biais de moyens de communication à distance", alors que 3 autres personnes ont été condamnées à la même peine pour "délit de diffusion des corrigés de l'épreuve de français par le biais de moyens de communication à distance".
Le tribunal de Bouhadjar (W. El Taref) a condamné également deux autres personnes à 3 ans de prison ferme assortie d'une amende de 200.000 DA pour "délit de diffusion du sujet de l'épreuve de philosophie pour la filière lettres et philosophie par le biais de moyens de communication à distance".
A Mostaganem, 4 personnes ont été condamnées à un an de prison ferme, assortie d'une amende de 50.000 DA pour "délit de diffusion de sujets d'examens et de corrigés types du baccalauréat par le biais de moyens de communication à distance", selon un communiqué du tribunal de Sidi Ali.
A M'Sila, deux personnes ont été condamnées par le tribunal de Hamam Edhalaa à un an de prison ferme assortie de 100.000 DA pour "délit de diffusion de sujets d'examens et de corrigés types des épreuves du baccalauréat par le biais de moyens de communication à distance", alors que deux autres personnes ont été condamnées par le tribunal de Magraa à 6 mois de prison ferme assortie d'une amende de 100.000 DA pour "délit de diffusion des corrigés de l'épreuve de philosophie pour la filière lettres et philosophie par le biais de moyens de communication à distance".
A Ghradaïa, une personne a été condamnée par le tribunal de Menéa à un an de prison ferme assortie d'une amende de 50.000 DA pour "délit de diffusion des sujets d'examens et de corrigés types des épreuves du baccalauréat par le biais de moyens de communication à distance", alors que le tribunal de Ghardaïa a condamné deux autres personnes à un an de prison ferme assortie d'une amende de 200.000 DA pour "délit de diffusion des corrigées des épreuves du baccalauréat par le biais de moyens de communication à distance".
A Sidi Bel Abbes, une personne a été condamnée à un an de prison ferme assortie d'une amende de 500.000 DA pour "délit de diffusion de sujets d'examens et de corrigés types de l'épreuve d'Anglais, alors qu'à Tébessa, une personne a été placée en détention provisoire en attendant son jugement pour "délit de diffusion sur les réseaux sociaux du sujet des mathématiques de la filière lettres et philosophie".
A Bouira, une jeune femme a été condamnée à un an de prison ferme assortie d'une amende 100.000 DA pour "publication et divulgation d’un sujet de l'examen de fin du cycle de l'enseignement secondaire (baccalauréat), par le biais de moyens de communication à distance", selon un communiqué du tribunal de Bouira.
"En application de l'article 11 du code de procédure pénal, le procureur de la République près le tribunal de Bouira informe que les investigations menées par la brigade de lutte contre la cybercriminalité relevant de la police judiciaire, ont conduit à l’arrestation d’une jeune femme âgée de 25 ans et répondant aux initiales de D.H, pour publication d’un sujet du BAC de la matière des sciences islamiques (session 2023) ", a souligné le tribunal dans son communiqué remis à l’APS.
A Oran, la direction de l'Education a recensé 5 tentatives de fraudes depuis le début des épreuves. "Trois tentatives ont été enregistrées chez les candidats libres et deux autres chez les candidats scolarisés", a précisé le directeur de l'Education de la wilaya d'Oran, Abdelkader Oubelaid, soulignant que ces candidats ont recouru, pour certains, aux technologies de communication (utilisation de Smartphone), alors que d'autres ont tenté de se servir de documents contenant les réponses.