Radio Algérienne
Avec la visite du président de la République en Chine, l’Algérie vient de passer à un cap supérieur en termes de partenariats économique et stratégique avec cette puissance économique par excellence. Pour le président de l’association des céramistes algériens, Moncef Bouderba, la coopération n’est plus un discours de circonstance, mais un fait concret dans le sillage d’un partenariat gagnant-gagnant assurant l’émergence de l’Algérie.
« Les deux pays ont conclu, à l’occasion de la visite du président de la République à +l’empire du milieu+, plusieurs accords dans différents domaines d’intérêts communs privilégiant l’énergie, la technologie et le commerce, à l’image du Nigéria, de l’Egypte, de l’Afrique du Sud et de l’Ethiopie où ils sont installés durablement. », révèle M. Bouderba dans l’émission « Invité de la rédaction » de la Chaine 3 de la Radio algérienne.
« L’Algérie s’accroche, de par le contexte d’émergence, bien à ce train d’ouverture aux étrangers », indique-t-il, ajoutant que ce nouvel élan entre les deux pays « n’est qu’un retour d’écho à la recherche par l’Algérie d’un partenaire sérieux et fiable comme la Chine ».
Pays minier par excellence, poursuit l’intervenant, la Chine est à la recherche de partenaires nouveaux et l’Algérie, avec son potentiel minier important, est une mine à ciel ouvert qui ne demande qu’à être mise en valeur afin d’atteindre l’équilibre international avec des investissements et transfert de technologie.
« Nous souhaitons passer à une vitesse supérieure pour se repositionner dans la nouvelle redistribution de la carte énergétique », suggère-t-il, soulignant « cette excellente opportunité offerte à l’Algérie qui se fraye un chemin à long terme en matière d’investissement avec les amis chinois ».
Ce virage abordé par l’Algérie, explique l’orateur, est le reflet d’une bonne santé économique. Et d’ajouter que « L’Algérie a cette possibilité à saisir pour tirer profit du savoir-faire chinois et la consommation chinoise qui s’installe durablement sachant la production manufacturière et agricole florissante en Algérie ».
« L’Algérie peut se transformer aussi en un hub pour les entreprises chinoises actives sur notre sol que le potentiel aéroportuaire national pouvant rendre possible la pénétration de la Chine en Afrique ».
Selon M. Bouderba, en saisissant ce virage économique opportun pour ouvrir d’intéressants chantiers avec la Chine, la diplomatie économique algérienne se réveille pour attirer plus d’investissements et diversifier ses partenaires comme c’est le cas avec l’Italie, la Russie et le Portugal.
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