Au lendemain de l’annonce, à la télévision publique nigérienne, de la prise de pouvoir par des militaires, la situation au Niger demeure toujours confuse.
Les putschistes qui se sont constitués en « Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) » ont annoncé « la dissolution de la constitution, la suspension de toutes les institutions et la fermeture des frontières du pays ».
Le chef d'état-major des armées du Niger a annoncé jeudi son ralliement aux militaires putschistes.
Depuis l'annonce de la tentative de coup d'Etat, le président élu, Mohamed Bazoum, est séquestré par la garde présidentielle.
Dans une déclaration à Ifrikya FM, Hadj Maalem Oumarou Amadou, conseiller spécial du président nigérien Mohamed Bazoum, estime que « le président a le soutien du peuple » et annonce également qu’ « une marche de soutien au président Bazoum est en préparation ».
Dès l'annonce du renversement du président élu, Mohamed Bazoum, l’Algérie a « condamné avec force la tentative du coup d’Etat et rejette catégoriquement des changements anticonstitutionnels de gouvernement ».
Autres condamnations de la tentative de coup d’Etat : l’Union africaine (UA), l’Union européenne (UE) et le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, « rejettent toute tentative de prise de pouvoir par la force » et assurent le président élu, Mohamed Bazoum, de leur soutien.