La Banque africaine de développement (BAD) mobilise 1 milliard de dollars pour développer des solutions d'assurance climatique à travers un réseau de 150 assureurs et réassureurs via son mécanisme d'assurance contre les risques climatiques en Afrique.
Ce mécanisme soutiendra la conception et le développement de produits d'assurance contre les catastrophes liées au climat, a indiqué la banque.
En outre, il étendra l’assurance-crédit aux portefeuilles d’investissement dans les domaines du climat, des systèmes agroalimentaires et du développement des entreprises.
Dans son discours d'ouverture au Sommet africain sur le climat, tenu du 4 au 6 septembre sans la capitale kényane Nairobi, le président de la BAD, Akinwumi Adesina, a appelé à investir dans les énergies renouvelables en Afrique, soulignant la richesse du mix énergétique du continent.
L’Afrique dispose d’un énorme potentiel énergétique û de l’énergie hydroélectrique et éolienne, solaire à la géothermie û qui reste inexploité face à un énorme déficit électrique sur le continent, a-t-il ajouté.
Le continent dispose d’un potentiel de capacité solaire quasi illimité (11 TW), une production hydroélectrique abondante (350 GW), dont seulement 5 à 6 % sont exploités, l'éolien (110 GW), dont seulement 2 % sont utilisés et les sources d'énergie géothermique (15 GW), a déclaré Adesina.
"Nous devons nous assurer de combiner les sources d'énergie renouvelables et de donner à l'Afrique la sécurité énergétique, la stabilité énergétique, l'accessibilité financière et l'indépendance du secteur énergétique, pour pouvoir alimenter son économie", a-t-il affirmé.