La célébration, jeudi, de la journée internationale de la Paix intervient, cette année, dans un contexte marqué par la persistance des conflits dans le monde, notamment en Palestine et au Sahara occidental occupés, tandis que plusieurs pays africains ont connu des changements anticonstitutionnels ayant suscité l'inquiétude de la communauté internationale.
L'Assemblée générale (AG) des Nations unies avait proclamé, en 1981, la journée internationale de la Paix pour la célébration et le renforcement des idéaux de paix au sein de toutes les nations et chez tous les peuples, en observant 24 heures de non-violence et de cessez-le-feu.
Le thème de cette année est «Action en faveur de la paix : nos ambitions pour les objectifs mondiaux». C'est un appel à l'action qui reconnaît la responsabilité individuelle et collective dans la promotion de la paix.
La promotion de la paix contribue à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), laquelle créera une culture de la paix pour tous, explique l'ONU.
En effet, l'année 2023 marque le mi-parcours de la mise en œuvre des ODD. Ces derniers visent notamment à rapprocher les peuples de sociétés plus pacifiques, plus justes et plus inclusives, exemptes de peur et de violence.
Le 13 septembre, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé la communauté internationale à se rassembler pour intensifier les efforts en faveur de la paix.
«La paix est une tâche qui incombe à chacun d'entre nous. Mais alors que nous sommes réunis aujourd'hui, la paix est attaquée dans les communautés, les pays et les régions», a dit M. Guterres lors de la cérémonie traditionnelle de la cloche de la paix de l'ONU qui s'inscrit dans le cadre de la célébration par les Nations unies de la Journée internationale de la paix.
«Œuvrer pour la paix, c'est se concentrer sur la prévention, le dialogue et la médiation afin d'apaiser les divisions, de désamorcer les conflits et de veiller à ce que chaque communauté ait un intérêt dans un avenir commun», a-t-il fait remarquer.
L'Algérie contribue sans relâche aux efforts visant à réaliser la paix
Cela signifie également se rallier aux outils qui soutiennent la confiance et la solidarité mondiales, y compris la Déclaration universelle des droits de l'Homme et la Charte des Nations unies, a-t-il ajouté.
En effet, l'année 2023 marque également le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme et de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.
Dans ce contexte, la nécessité de contraindre les occupants marocain et sioniste à se conformer à la légalité internationale, en appliquant les résolutions onusiennes à même de permettre aux peuples sahraoui et palestinien d'exercer leur droit à l'autodétermination, est plus que jamais nécessaire.
Le peuple sahraoui résiste à l'occupation marocaine sans pour autant parvenir à exercer son droit à l'autodétermination qui demeure un droit fondamental par la force de la loi et de l'ONU.
De son côté, la Palestine subit l'occupation sioniste depuis 1948, mais l'entité sioniste continue à faire fi de toutes les résolutions du Conseil de sécurité et de procéder à l'annexion d'autres territoires palestiniens, sur fond d'indifférence de la communauté internationale.
En Afrique, l'année 2023 a été marquée par des changements anticonstitutionnels au Niger et au Gabon. Des situations qui soulignent l'importance d'une approche pacifique pour résoudre les conflits et promouvoir la stabilité dans le continent.
C'est ainsi que dans son discours sur la paix et la sécurité en Afrique, lors de la 36e session de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine, tenue à Addis-Abeba en février dernier, le président de la République avait exprimé sa conviction que «la résolution des crises africaines devait reposer sur la solution pacifique, le dialogue inclusif et la réconciliation nationale sans ingérence étrangère»
Il a souligné que l'Algérie «contribuera sans relâche au renforcement des efforts visant à réaliser la paix et la sécurité internationales et poursuivra le soutien aux initiatives visant à dénouer les crises et à défendre les causes justes des peuples qui luttent pour recouvrer leurs droits fondamentaux à l'autodétermination et à la liberté».