La Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) a honoré plus de 80.000 bons de commandes électroniques dans le cadre de la première étape de numérisation des transactions commerciales avec les établissements hospitaliers.
"Dans le cadre de la première étape d'initiation des établissements hospitaliers à utiliser les nouvelles technologies dans la relation commerciale avec les annexes de la PCH, plus de 80.000 bons de commandes électroniques ont été honorés", a indiqué à l'APS, le directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux, M. Ferhat Samir, annonçant, à l'occasion, que la seconde étape de l'opération de numérisation sera lancée dans quelques jours.
Il s'agit, explique-t-il, d'"un pack de trois (3) nouvelles fonctionnalités: l'enregistrement et le suivi des produits pharmaceutiques, la régulation entre les différents partenaires de santé, invités par le ministère à intégrer cette plateforme, ainsi que le contrôle et la surveillance afin d'éviter les détournements".
"Actuellement, la PCH et le ministère de la Santé, à travers la direction générale de la Pharmacie et les équipements de santé ont une visibilité précise sur les stocks des hôpitaux grâce à cette plateforme", a-t-il noté.
M. Ferhat a mis l'accent notamment sur la régulation entre les différents établissements (autorisée et accordée à la PCH à travers le décret exécutif 94/293 modifié et complété) qui permet de créer une "solidarité" inter-établissements hospitaliers qui se matérialise à travers des échanges ou cession de produits.
Selon le directeur général de la PCH, "le bon de commande dans sa nouvelle version numérisé permettra également au ministère de la Santé d'avoir une idée sur les produits périmés, la rationalisation et la mutualisation des moyens et ressources financières des établissements".
Par ailleurs, M. Ferhat a souligné que la PCH a négocié avec les fournisseurs pour l'acquisition de 31 produits innovants pour une enveloppe de 12 milliards de dinars, ainsi il a été mis à la disposition des pharmacies des établissements hospitaliers et les malades des produits de dernière génération destinés au traitement de trois pathologies à savoir, l'oncologie, immunologie et la neurologie (la sclérose en plaque).
APS