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Mené conjointement avec la société australienne, Terramin, le projet d’exploitation du gisement minier de Oued Amizour (Béjaïa) est l’une des plus grandes réserves mondiales de zinc et de plomb. Ce partenariat boostera la croissance économique et permettra la création de quelque 800 emplois directs.
« Ce projet a pour objectif d’augmenter les capacités minières du pays et créer une valeur ajoutée pour soutenir la diversification économique tout en diminuant la facture d’importation », a expliqué le ministre de l'Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, samedi, lors à la pose de la première pierre du projet d'exploitation du gisement.
Et d’ajouter que « Le projet va offrir environ 800 postes d’emplois directs et 4000 autres indirects. », précisant au passage que « la priorité de recrutement sera donnée aux jeunes de la région. »
De son côté, PDG du groupe public Sonarem, Mohamed Sakhr Harami, a assuré qu’il a fallu plusieurs années d’études pour définir la meilleure méthode d’exploitation de ce gisement qui respecte les normes environnementales.
Pour le début de son exploitation officielle, on s’est fixé un délai de trois ans qu’on a réduit par la suite à deux ans. « Nous travaillons avec nos partenaires australiens à réduire les délais davantage »
Pour sa part, le PDG de Teramine, Frank Chang, a affirmé que la formation des travailleurs et le transfert technologique seront assurés. Selon lui, une stratégie est établie avec le partenaire algérien pour former les ingénieurs et les jeunes travailleurs. « Nos experts vont transférer les dernières technologies dans le domaine minier pour faire bénéficier l’Algérie », a-t-il soutenu.
Ce gisement permettra à l’Algérie d’exploiter 34 millions de tonnes pour une production annuelle de 170 mille tonnes de concentré de zinc. En cas d’excédent de production, ce dernier sera exporté et créera de nouvelles recettes en devises pour l'Etat.
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