Le système des Nations unies a prouvé aujourd’hui son obsolescence et qui'l est miné par une grave crise de gouvernance puisqu’il se montre incapable de protéger les peuples contre les génocides et les crimes contre l’humanité, impuissant de faire appliquer le droit international et humanitaire, ce qui es la raison essentielle de son existence. Ceci est dû au fait qu'il devient géré par des lobbies d’intérêt dans des guerres économiques et diplomatiques.
Ceci est le constat fait par Nazim Sini, professeur agrégé en économie et spécialisé en questions internationales, lors de son intervention ce matin lors de l’émission L’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne.
Réagissant à l'adoption, hier, par le Conseil de sécurité d'une résolution portant « pause humanitaire » à Ghaza, M. Sini souligne que face au génocide contre le peuple palestinien qui se perpétue depuis plus de quarante jour, le Conseil de sécurité a été incapable d’imposer un cessez-le-feu immédiat comme exigé par l’opinion publique internationale.
« Il y a eu plus de bombes en un mois sur l’enclave de Ghaza que sur l’Ukraine en un an, nous sommes aujourd’hui à près de 12 000 morts, dont 6000 enfants et 3000 femmes, ce sont donc les civiles qui sont massacrés avec la destruction totales de l’infrastructure de base dans une enclave où on manque de tout. On assiste aussi à des exactions sommaires de civiles en Cisjordanie ».
Ceci en dépit de manifestations grandioses de par le monde, y compris dans les plus grandes capitales de l'Occident condamnant l'extermination en cours du peuple palestinien et horribles et odieux crimes horribles perpétrés contre la société civile, et notamment contre les enfants. De Londres à Berlin en passant par Paris et les Etats Unis, l'opinion se mobilise pour arrêter les massacres.