Les travaux de la Conférence internationale d'Alger ayant pour thème «Justice pour le peuple palestinien», ont débuté, jeudi au Centre international des conférences (CIC) «Abdelatif Rehal» à Alger, avec la participation de délégations de plusieurs pays.
Organisée par le Syndicat national des magistrats (SNM) et l'Union nationale des Ordres des avocats (UNOA), cette conférence examinera les violations des dirigeants de l'entité sioniste du droit international humanitaire en Palestine, notamment dans la bande de Ghaza, ainsi que les moyens de porter plainte devant les tribunaux internationaux pour ces crimes sans précédent.
La séance d'ouverture de cette conférence sera animée par le président de l'UNOA, le bâtonnier Brahim Tairi, l'ambassadeur de l'Etat de Palestine en Algérie, Fayez Abu Aita, le conseiller du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Houri Youcef, le président de l'Association du Barreau de Jordanie, représentant l'Union des avocats arabes, le bâtonnier Yahya Abu Abboud, le Bâtonnier des avocats en Tunisie Hatem Meziou, le président du SNM, Aoudeche Laïdi, le Bâtonnier des avocats en Mauritanie El Hacen Bouna, l'avocat au Barreau de Lyon, Gille Devers, ainsi que l'académicien et politicien palestinien Sami Abu Zuhri.
Au cours de la première séance prévue la matinée, cinq conférences seront animées avec pour thèmes «Les graves violations des dispositions du droit international humanitaire par les dirigeants de l'occupation à Ghaza», «La mission du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) mise à l'épreuve», «Les mécanismes disponibles pour le renvoi du cas de la question palestinienne», «Les mécanismes de notification des organisations internationales des violations graves commises à l'encontre du peuple palestinien», «La CPI, une analyse comparative entre la question palestinienne et la question ukrainienne».
Quant à la deuxième séance, prévue l'après-midi, les thèmes abordés porteront sur «Le jugement des auteurs de crimes génocidaires contre le peuple palestinien, devoir collectif des avocats», «L'efficacité du renvoi du cas de la question palestinienne devant les tribunaux nationaux en application du principe de la compétence universelle», «Les techniques de documentation des crimes internationaux commis par l'occupation sioniste à Ghaza», «Le nouvel holocauste, entre la puissance et la loi».
La troisième et dernière séance sera consacrée aux conclusions de la conférence et à la présentation des rapports des ateliers.
Quatre ateliers ont été dédiés, mercredi, à la définition des différents aspects liés aux violations commises par l'entité sioniste en Palestine, le premier ayant été consacré à la documentation des crimes de l'occupant sioniste, à travers le recensement des documents collectés écrits et filmés, le recensement de toutes les informations et données et leur distribution aux ateliers, selon la spécialité et le besoin.
Le deuxième atelier a concerné les cadres de la Cour pénale internationale (CPI), l'examen «des mesures suivies pour la saisine du procureur général près la CPI, en veillant à rédiger un avant-projet de saisine».
Le troisième atelier relatif à la poursuite pénale devant les tribunaux internationaux qui ont adopté la compétence universelle entre autres tribunaux internationaux, a débattu de la mise en place d'une feuille de route pour engager les poursuites devant les tribunaux internationaux adoptant ledit principe et les autres tribunaux à l'échelle mondiale.
Le quatrième et dernier atelier a concerné les plaintes devant être déposées auprès des organisations et instances internationales, à travers l'élaboration d'une feuille de route et en identifiant les instances et organisations internationales dépositaires des plaintes et rapports.