Le directeur général de l'Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (ENTMV), Abdelhakim Bouzaher, a fait état, hier mercredi à Alger, d'une hausse prévisionnelle de 18% du nombre des voyageurs à bord de la flotte de l'entreprise durant la prochaine saison estivale, avec 243 000 voyageurs prévus contre 206 000 voyageurs enregistrés durant l'été 2023.
Ces chiffres ont été présentés lors d'une séance d'audition devant la Commission des transports et des télécommunications de l'Assemblée populaire nationale (APN), présidée par Kamel Laouissat, président de la commission.
L'ENMTV prévoit une hausse du nombre des voyageurs sur ses bateaux-ferriesde l'ordre de 63 900 passagers durant l'été 2024, outre une hausse de 19%du nombre de véhicules transportés, a précisé M. Bouzaher dans son exposé.
Le nombre de traversées programmées devrait atteindre 292, soit une haussede 49 traversées contre 243 enregistrées l'été dernier.
L'ENMTV qui possède quatre bateaux-ferries aura à affréter un autre bateau en vue de renforcer ces capacités de transport à partir de février prochain, selon M. Bouzaher qui a précisé que la capacité du navire est de 1650 lits et de près de 450 véhicules.
La flotte de l'entreprise nationale (quatre grands bateaux-ferries et deux petits bateaux de plaisance), sera soumise à la maintenance périodique ou à la rénovation, en prévision de la saison estivale, selon le même responsable, qui a insisté sur la garantie de la sécurité des passagers à travers le renforcement des ressources humaines de l'entreprise.
D'autre part, le responsable a fait état de la création prochaine de deuxagences pilotes de vente de billets, une à Oran et l'autre à Alger.
De son côté, le président de la Commission des Transports et des télécommunications à l'Assemblée populaire nationale (APN) a affirmé que la promotion du Transport maritime de voyageurs est «un défi majeur» relevé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour promouvoir le système national du transport, qui constitue, selon lui, «une condition sine qua non pour une économie nationale qui s'appuie dans son organisation et son activité sur les normes internationales modernes».