Le système de substitution des personnes qui sont dans l'incapacité d'accomplir le Hadj obéit à des règles spécifiques

Brahim Merad, ministre de l'Intérieur, des collectivités locales et de l'aménagement du territoire
29/02/2024 - 16:20

Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Brahim Merad, a affirmé jeudi à Alger que le système de substitution des personnes tirées au sort pour le Hadj mais qui sont dans l'incapacité de l'accomplir, obéit à «des règles spécifiques».

Lors d'une plénière au Conseil de la nation, consacrée aux questions orales, M. Merad a précisé qu'il y'a  «des règles qui s'appliquent en cas d'empêchement pour les personnes tirées au sort pour le Hadj mais qui sont dans l'incapacité de l'accomplir pour cause de décès, de maladie ou toute autre raison», relevant que «le système de substitution au profit des ascendants ou des descendants est appliqué lorsqu'il y a un justificatif valable sur la situation du hadji, sachant que les dossiers sont étudiés au cas par cas».

Le ministre a, en outre, indiqué que l'augmentation du quota des carnets de Hadj au profit des wilayas «est tributaire de l'augmentation du quota global de l'Algérie en termes de nombre de hadjis», rappelant que ce quota «est passé de 31.000 en 2019 à plus de 40.000 hadjis en 2020».

Il a fait état, par ailleurs, de «la création d'un groupe de travail multisectoriel en charge de l'enrichissement et de la formulation des propositions visant à réviser le régime indemnitaire des élus locaux, au vu de leur rôle en tant qu'acteurs clés dans les collectivités locales».

M. Merad a, également, souligné que les services de son département ministériel «ont entamé l'étude des modalités de prise en charge de la révision du régime indemnitaire, qui permettra de répondre aux aspirations des élus locaux», précisant que le groupe de travail en charge du dossier, «prendra en compte toutes les propositions formulées à cet égard».

APS