Le Professeur Fawzi Derrar, Directeur général de l’Institut Pasteur, a indiqué ce dimanche que la situation du COVID-19 en Algérie est stable, et ce, en dépit de la multiplication des sous-variants Omicron, dont le JN-1, qui a sévi entre les mois de janvier et février derniers.
Invité de la Matinale de la Chaîne 2 de la Radio algérienne, le premier responsable de l’institut Pasteur s’est voulu rassurant quant à la situation globale du SARS-CoV-2 chez nous. « La situation du COVID-19 en Algérie est stable. Elle est similaire à celle qui prévaut dans le monde, notamment après l’apparition des différents variants, à l’instar du variant Omicron, contre lequel la majorité de la population mondiale est aujourd’hui immunisée », a-t-il déclaré.
Le Pr. Derrar a fait savoir que durant la période allant du 15 janvier à la deuxième semaine du mois de février, le sous-variant JN-1 a eu une circulation intense qui a coïncidé avec celle de la grippe saisonnière. « À partir de la moitié du mois de février, la situation s’est stabilisée de nouveau où le nombre des personnes affectées a chuté, notamment chez les malades hospitalisés, mais surtout les malades ambulatoires », a-t-il rassuré.
Toutefois, le DG de l’Institut Pasteur a tenu à rappeler que ce recul de la contamination n’est nullement une raison pour se relâcher et perdre les bonnes habitudes. «Le COVID-19 n’est pas prêt de partir et il y aura encore des problèmes avec ce virus, toutefois, il commence à devenir un virus saisonnier. C’est pour cela qu’il faut faire très attention lors des prochaines saisons hivernales et printanières » a mis en grade M. Derrar.
Et de rappelant qu’« il faut prendre les mesures adéquates lors des grands rassemblements, à l’image des manifestations culturelles qui se déroulent dans des endroits clos dans mois du Ramadhan, afin de prévenir les contagions rapides ».
Augmenter la production des vaccins
Sur un autre registre, le Pr. Derrar s’est exprimé au sujet des projets futurs de l’institut, dont il a la responsabilité, notamment, le volet « production de vaccins ».
« Nous avons lancé un appel d’offre international pour un bureau d’études international afin d’auditionner toutes les infrastructures de l’institut à l’échelle nationale dans le but de relancer deux ou trois lignes de production de vaccins. Cela va permettre à l’institut de se repositionner sur certains vaccins stratégiques, comme le vaccin de la fièvre jaune ou encore ceux qui sont dans le programme élargi de vaccination », a indiqué l’orateur.
« Nous avons également un partenariat avec le groupe SAIDAL et nous sommes également en discussions avancées avec des fournisseurs étrangers pour essayer d’avoir un transfert technologique qui permettra à l’Algérie de produire certains vaccins », a-t-il révélé.
Radio Algérie Multimédia