Ahmed Wilhem : barrer la route à la présence sioniste sur le continent africain 

ahmed
06/02/2022 - 11:08

Intervenant dimanche sur les ondes de la Radio Algérie Internationale (RAI), Ahmed Wilhem, président de l’observatoire marocain contre la normalisation avec l’entité sioniste, dit qu’il « faut barrer la route à la présence Sioniste sur le continent africain».

Ahmed Wilhem a profité de cette occasion pour lancer un appel en direction des organisations internationales pour «s’aligner sur la position de l’Algérie et de l’Afrique du sud » pour mettre fin justement à la présence sioniste sur le continent africain.

D’ailleurs lors du 35ème Sommet de l'UA, qui se tient à Addis-Abeba (Ethiopie), plusieurs appels ont été lancés au sein de l'UA afin de retirer l'accréditation avec le statut d'observateur accordé à l'entité sioniste.

L’Algérie et l’Afrique du Sud, deux pays connus pour leur soutien au droit inaliénable du peuple palestinien se sont opposés à la décision prise par le président de la commission de l’UA et sont parvenus à imposer ce point à l’ordre du jour du 35ème conférence de l'Union. 

Le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a exhorté l'Organisation panafricaine à retirer le statut d'observateur accordé l'entité sioniste.

La décision prise par Moussa Faki Mahamat d’accueillir l’entité sioniste dans l’organisation panafricaine en qualité d’observateur a soulevé colère et indignation de nombreux pays africains.

Le ministre des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, dans sa réaction à la décision du Président de la Commission de l’Union africaine, avait déclaré que ce dernier  « n’avait pas le droit de mettre en péril l'unité de son organisation sur une question politiquement sensible sans le bénéfice de consultations préalables ».

Le chef de la diplomatie algérienne avait soutenu qu’il s'agissait « de l’entité sioniste dont le comportement n'est pas conforme aux buts et principes de l’Union africaine ».

Il avait également déploré que «  tous les pays arabes et africains membres de la Ligue arabe et de l’UA, de la Mauritanie jusqu’à l'Egypte, ont été contre l’octroi de ce statut d’observateur à l’exception du Royaume du Maroc qui a mené campagne en faveur de ce statut ».

La décision du président de la Commission de l’UA a fait réagir plusieurs pays africains, à l'instar de l'Afrique du Sud et de la Namibie, qui ont estimé que le fait d’accorder le statut d'observateur à une puissance occupante est contraire aux principes et objectifs de l'Acte constitutif de l'Union africaine.