Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a affirmé, ce mardi à Alger, qu'il était encore tôt pour se prononcer sur la question du Hadj et de la Omra en raison des conditions sanitaires imposées par la pandémie du covid-19.
« Compte tenu des conditions sanitaires liées à la pandémie du covid-19, qui continue d'affecter le monde et de perturber de nombreuses activités dont la navigation aérienne et en raison de l'arrêt de plusieurs compagnies, nous ne pouvons pas parler de l'organisation des rites du Hadj et de la Omra et il n'est pas possible, actuellement, de nous prononcer sur la question », a souligné M. Belmehdi, qui donnait, au siège de son département, le coup d'envoi de la lecture de « Sahih Al-Boukhari » et « Mouatta El-Imam Malek » à travers les mosquées de la République.
« Lorsque les conditions propices seront réunies, nous nous prononcerons. Nous suivons la situation de près tant en Algérie qu'en Arabie Saoudite », a-t-il précisé. « Une fois les conditions de sécurité seront garanties pour les Algériens en vue de leurs déplacements à l'étranger, nous prendrons les mesures nécessaires », a-t-il dit, appelant à la coopération de tous pour relever le niveau de vigilance et éviter une prochaine vague".
Pour rappel, la lecture de Sahih Al-Bukhari et du Muwatta de l'Imam Malik se déroulera dans toutes les mosquées du pays au début du mois de Rajab de chaque année, et sera clôturée à la 27e nuit du Ramadhan.
Le ministre a insisté sur « le respect du protocole sanitaire contre la propagation du Coronavirus », saluant le rôle de tous les participants à la campagne de sensibilisation lancée par le ministère à cet égard le 25 janvier dernier, sous le thème « Tous contre le Covid ».
APS