Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mardi à agir pour éradiquer les discours de haine, à l'occasion de la Journée internationale de la lutte contre les discours de haine, célébrée le 18 juin de chaque année.
"Les discours de haine sont des signes avant-coureurs de discriminations, de mauvais traitements, de violences et de conflits, voire de crimes contre l’humanité", indique M. Guterres dans son message marquant cette journée, soulignant qu'il n'y a pas de niveau acceptable dans les discours de haine, "et nous devons toutes et tous nous efforcer de les éradiquer".
Les discours de haine peuvent viser les femmes, les réfugiés, les migrants, et les minorités. Ils sont considérablement amplifiés par les plateformes et outils numériques, qui leur permettent de se propager par-delà les frontières et d’une culture à l’autre.
Pour le chef de l'ONU, en droit international, les Etats ont l’obligation de prévenir et de combattre les incitations à la haine et de promouvoir la diversité, la compréhension mutuelle et la solidarité, appelant à associer les jeunes, "étant souvent les plus touchés par les discours de haine, en particulier en ligne".
M. Guterres a en outre appelé les gouvernements, les autorités locales, les responsables religieux, les chefs d’entreprise et les responsables communautaires à investir dans la promotion de la tolérance, de la diversité et de l’inclusion, et de lutter contre les discours de haine sous toutes leurs formes.