Mohamed Iguerb : accès gratuit aux Maisons d'édition et participation record au 25ème SILA

15/02/2022 - 10:47

La décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de la gratuité de l’accès aux stands pour les Maisons d’édition participant au prochain SILA (Salon international du livre d’Alger) donnera incontestablement lieu à une participation record des éditeurs avec des retombées sur la promotion du livre lors du Salon.

C’est ce qu’a affirmé ce mardi sur les ondes de la Radio Algérienne, M. Mohamed Iguerb, Commissaire du Salon, lors de son passage à l’émission L’invité de la rédaction de la Radio chaine 3. 

Le SILA qui revient après deux années d’absence en raison de la pandémie du coronavirus, se tiendra cette année dans sa 25ème édition du 24 au 31 mars 2022 au Palais des expositions des Pins maritimes d’Alger avec l'Italie comme invité d'honneur.

« C’est un très joli cadeau de la part du président et un message fort et clair de soutien aux éditeurs », a commenté M. Iguerb qui annonce d’ores et déjà « une participation sans précédent dépassant les 1 200 ».

« C’est le plus grand événement national, tous secteurs confondus », souligne le commissaire du SILA, ajoutant que « les chiffres sont là pour le confirmer, c’est le plus grand Salon du livre du monde arabe, d’Afrique et de la Méditerranée ».

Comme à l’accoutumée, et ce qui a toujours fait le prestige du SILA, c’est aussi la présence d’écrivains de renom, nationaux et étrangers, puisqu’en parallèle de l’exposition se tient tout un programme d’animation tout au long des huit jours du Salon.

A ce titre, M. Iguerb énumère quelques confirmations de présence dont celles de Ahlem Mostghanemi, Mustapha Lacheref, Abdelmalek Mortadh, Djilali Khalass, Lahbib Essayeh, Wassini Laaredj, Ahmed Rachedi, Rachid Boudjedra, Ahmed Tibaoui, Brahim Nacerallah, et Riccardo Nicolai (l'auteur du livre Ali Bitchin, pour l'amour d'une princesse) entre autres.

M. Iguerb note cependant un recul de la participation nationale comparativement aux éditions précédentes et pour cause. Les conditions précaires dans lesquelles exercent les éditeurs ne sont plus à démontrer, notamment du fait de la pénurie du papier, qui est un produit boursier, et qui a connu une flambée de ses prix sur le marché international. 

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