Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun a donné, hier lundi à Alger, des instructions à l'effet de faciliter l'enregistrement des médicaments via la plateforme numérique dédiée à cette opération, a indiqué un communiqué du ministère.
Ces instructions sont intervenues lors de la visite de M. Aoun à l'Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) où il a discuté, par visioconférence, avec les directeurs centraux et les directeurs des annexes régionales de Constantine et d'Oran, et écouté les différents exposés présentés par ces responsables ainsi que les préoccupations des travailleurs, précise le communiqué.
Le ministre a donné plusieurs orientations et instructions à l'effet d'«accélérer l'enregistrement des médicaments sur la plateforme numérique», appelant à «développer davantage cette plateforme pour faciliter l'opération et la prise en charge de tous les dossiers dans les plus brefs délais», lit-on dans le communiqué.
Dans ce cadre, le ministère a fait état de 2708 dossiers traités et de 1568 quotas de médicaments libérés entre janvier et août 2024.
Il a en outre ordonné de suivre l'ensemble des annexes régionales, notamment en matière de formation des travailleurs dans les différentes spécialités, ajoute le communiqué, qualifiant cette démarche d'«étape importante pour atteindre le principal objectif, celui d'assurer la qualité».
A l'entame de sa visite d'inspection à l'ANPP, qui s'inscrit dans le cadre de la série de visites effectuées aux différents groupes publics et entreprises privées relevant de son secteur, M. Aoun s'est rendu au laboratoire de l'ANPP, où il a souligné que cette structure qui entrera en service «avant la fin du mois d'octobre prochain» est «l'un des grands laboratoires en Afrique».
S'étendant sur une surface de 1200 m², le laboratoire de l'ANPP qui compte sept (7) unités, sera doté de technologies de pointe afin de s'acquitter de ses missions: le contrôle des médicaments, des équipements médicaux et des vaccins.