Avec la décarbonation, le gaz sera progressivement requalifié, n'étant plus considéré comme une énergie fossile polluante. Selon Baghdad Mendouche , expert en la matière, sa part dans le mix énergétique continuera d'augmenter au fil des années pour atteindre 36 % d'ici 2060. Cette déclaration a été faite lors de son passage, ce jeudi, dans l’émission « L’invité du jour » de la Chaîne 3 de la Radio algérienne.
S'appuyant sur les prévisions du GECF (Groupe des pays exportateurs de gaz) et de l'Agence internationale de l'énergie (IEA), M. Mendouche a précisé que « d’ici 2040, la part du gaz dans le mix énergétique sera de 24 % et atteindra 36 % en 2060 ».
L'Algérie, comme d'autres pays producteurs, a anticipé cette évolution en initiant plusieurs investissements pour accroître sa capacité de production et répondre à la demande croissante. « Au cours des quatre dernières années, le Groupe Sonatrach a ratifié plusieurs contrats visant à relancer l’exploration, l’exploitation et surtout la récupération tertiaire », a-t-il déclaré. Il a également mentionné le projet d'exploitation du gaz offshore prévu pour l'année prochaine, où des études ont révélé des potentialités prometteuses.
L’expert a également souligné les progrès réalisés par l’Algérie en matière de raffinage, permettant au pays de passer rapidement du statut d'importateur de carburant à celui d'exportateur. « L’Algérie a déjà atteint l’autosuffisance en matière d’essence et exporte le surplus de sa production. D’ici la fin de l’année, nous devrions également atteindre l’autosuffisance en matière de diésel », a-t-il conclu.
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