Le vice-champion olympique de la précédente édition Paris-2024, le Tunisien Fares Ferdjani s’est dit "réjoui" par les conditions dans lesquelles se déroule la 1re étape de la Coupe du monde d’escrime (saison 2024-2025) à Oran, qualifiant l’organisation de cet évènement de "très professionnelle".
"Toutes les conditions sont réunies pour le bon déroulement de cette compétition. Les organisateurs ont fait preuve de professionnalisme pour que cette Coupe du monde soit une réussite, alors que l’infrastructure choisie pour accueillir l’évènement est de haute gamme, tout comme la ville d’Oran qui m’a très plu", a-t-il déclaré à l’APS en marge des finales individuels de Sabre tenues samedi soir.
Cependant, ce médaillé d’argent aux précédents JO n’a pas répondu aux attentes de ses fans en échouant à monter sur le podium, après avoir été éliminé prématurément.
"Je suis vraiment déçu de ma prestation. Je ne m’attendais pas à sortir de la compétition dès mon premier combat. Je ne suis pas encore en possession de tous mes moyens, mais je promets de revenir en force en 2025", s’est-il engagé.
Il a, en outre, estimé que le potentiel des escrimeurs tunisiens et aussi algériens leur permet d’aspirer à s’illustrer à l'avenir à l’échelle internationale, comme il a lui-même réussi à le faire l’été dernier.
"Le plus important c’est d’y croire et de travailler dur. La multiplication des stages et des compétitions de haut niveau permet à l’athlète de progresser davantage. Mais pour ce faire, il faudra aussi lui réunir les moyens adéquats par les instances concernées", a encore insisté l’escrimeur tunisien de 27 ans.
La première étape de la Coupe du monde qu’abrite la salle omnisports "Miloud Hadefi", sera clôturée ce dimanche par la tenue des épreuves par équipes, avec la participation des deux sélections algériennes masculine et féminine.
Au total, 300 tireurs, dans les deux sexes, issus de 37 pays prennent part à ce rendez-vous mondial qui a débuté jeudi dernier, rappelle-t-on.