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Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a souligné, ce mardi, que « le secteur de l'agriculture a généré cette année une valeur de 37 milliards de dollars, ce qui augure bien de la justesse de la méthode adoptée par notre pays pour se libérer de la dépendance aux hydrocarbures », indique un communiqué de la présidence de la République.
Dans un discours prononcé à l'occasion de la célébration du 50ᵉ anniversaire de la création de l'Union nationale des agriculteurs algériens (UNPA), le président de la République a indiqué que « le secteur de l'agriculture contribue à hauteur de 15 % du produit intérieur brut, tandis que l'industrie reste à 5 % », remerciant les agriculteurs pour les efforts consentis, non sans affirmer que « les secteurs agricoles et industriels doivent avancer parallèlement ».
Par ailleurs, le président de la République a souligné qu’« il n'y a pas d'intérêt à une agriculture centralisée, ni de gestion efficace en dehors de l'initiative des agriculteurs (…) Nous devons parvenir à exporter nos produits agricoles ».
Le président de la République annonce une batteries de mesures
A cette occasion, le président de la République a ordonné aux banques « d'ouvrir des crédits en faveur des agriculteurs, pour la construction de chambres frigorifiques et le stockage des produits agricoles afin de garantir la stabilité du marché et lutter contre la spéculation », indique la même source, annonçant que « la régularisation définitive de la propriété foncière agricole sera achevée avant la fin de 2025 ».
Sur un autre chapitre, le président de la République a ordonné au Gouvernement « de travailler sur ce dossier avec l'Union nationale des agriculteurs algériens », précisant que « la terre appartient à ceux qui la cultivent » et que « le ministère de l'Agriculture ne doit pas décider de tout dans le secteur, nous chercherons des solutions administratives efficaces ».
Soutien indéfectible aux agriculteurs
En outre, le président de la République a réitéré son soutien aux fédérations des agriculteurs », précisant que ces dernières « doivent proposer des solutions », tout en félicitant les agriculteurs « pour le succès des projets d'électrification des fermes (…) Je remercie les travailleurs de Sonelgaz ».
« Nous sommes à un tournant pour atteindre l'autosuffisance »
« Nous sommes à un tournant pour atteindre l'autosuffisance, mais nous luttons contre le temps. Ce que nous avons vu en matière de progrès des projets agricoles technologiques à El-Meghaier est vraiment réjouissant », le président de la République, soulignant que « le nombre d'habitants augmente rapidement, et l'Algérie de 55 millions d'habitants n'est pas si lointaine, nous devons nous préparer à cette croissance démographique en produisant et en comptant sur nous-mêmes (…) Le relogement de centaines de milliers de familles a augmenté notre consommation d'énergie, et nous n'avons pas d'alternative à l'agriculture pour équilibrer nos revenus. Vendre des hydrocarbures pour importer des denrées alimentaires est une politique erronée, nous devons produire ce que nous consommons ».
Elargir les zones irriguées de 1 million d'hectares supplémentaires
Du reste, le président de la République a indiqué que « l’objectif est d'élargir les zones irriguées de 1 million d'hectares supplémentaires. Cette année, nous avons alloué le plus grand plan pour récupérer les eaux usées traitées à hauteur d'au moins 30 % ».
« Nous devons être francs les uns avec les autres, au lieu d'importer des moutons pour l'Aïd, nous devons trouver une solution à la hausse des prix de la viande rouge et à la stabilité du marché du bétail », a jouté le président de la République.
« Je n'accuse pas les éleveurs de spéculation, mais nous devons trouver des solutions à partir de la filière de l'alimentation du bétail. Nous devons tous être des gardiens de nos frontières, pour protéger notre sécurité alimentaire », conclut le président de la République.
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