Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Brahim Merad, a indiqué, jeudi à Alger, que 60 milliards de DA avaient été alloués à la restauration scolaire en 2024, faisant état de l'ouverture de 99% des cantines scolaires au niveau national au début de l'année scolaire en cours.
En réponse à une question orale lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Merad a rappelé que "le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, attache une attention particulière à la restauration scolaire", précisant, à cet égard, que "le budget alloué par l'Etat à la restauration scolaire au titre de l'exercice 2024 est estimé à 60 milliards de DA".
Au début de l'année scolaire 2024-2025, "des instructions ont été données aux walis pour l'ouverture de toutes les cantines scolaires et la fourniture de repas chauds aux élèves", a-t-il dit, soulignant que grâce à ces instructions "99% des cantines scolaires au niveau national ont été ouvertes", lesquelles comptent "42.842 employés et agents contractuels".
Répondant à une autre question concernant les véhicules "faisant l'objet d'une opposition", le ministre a souligné que "l'immatriculation des véhicules, qui est régie par des textes législatifs et règlementaires, représente la dernière étape du processus administratif permettant d'identifier les véhicules avant leur mise en circulation".
"L'immatriculation passe par la vérification du dossier déposé par le propriétaire du véhicule et, par conséquent, toute falsification des documents constitutifs du dossier entraîne des mesures comme la saisie et la confiscation du véhicule et expose l'auteur de l'infraction à des sanctions, ce qui relève de la compétence de plusieurs secteurs, notamment la Justice, les Douanes, les Mines et les services de sûreté", a expliqué M. Merad.
En appui aux efforts de lutte contre la falsification des documents, le ministère de l'Intérieur a pris des mesures, notamment à travers "le renforcement de la sécurité routière et l'introduction et la généralisation des nouvelles technologies dans l'élaboration et l'émission des dossiers et des documents sécurisés", a fait savoir le ministre.
Et d'ajouter que le secteur s'employait également à "mettre en application des systèmes d'information permettant de localiser les véhicules et de suivre leur circulation ainsi que les transactions y afférentes".
Quant aux mesures qui seront prises pour rendre justice aux propriétaires de véhicules saisis, il a précisé que "l'administration n'est pas habilitée à trancher des affaires faisant l'objet d'enquête ou soumises à la justice". Cependant, "si l'acheteur s'avère de bonne foi, l'officier de Police judiciaire propose au parquet de remettre le véhicule au détenteur en le désignant comme gardien judiciaire jusqu'à ce que l'affaire soit tranchée définitivement, à condition que les spécifications techniques du véhicule ne soient pas falsifiées", a-t-il ajouté.
A une question sur l'investissement dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, le ministre a affirmé que "le soutien à l'investissement productif est l'un des piliers de la réforme économique adoptée par le président de la République depuis son accession à la magistrature suprême du pays" pour "s'affranchir de la dépendance aux hydrocarbures et diversifier l'économie".
Pour ce faire, le président de la République s'est employé à "réunir toutes les conditions favorisant l'investissement, à commencer par la levée des obstacles entravant les projets, la révision en profondeur du système d'investissement et le renforcement de l'offre foncière, en tant que condition essentielle du processus d'investissement", a expliqué le ministre.
Il a, dans ce contexte, annoncé la finalisation des études liées à l'aménagement de cinq (5) zones d'activités dans cette wilaya, qui "s'est imposée en pôle économique", a-t-il dit.
A une autre question sur la réalisation d'une unité secondaire de la Protection civile dans la daïra de Djezzar (wilaya de Batna), le ministre a précisé que "la proposition d'inscription de ce projet est à l'étude au niveau des services compétents", ajoutant qu'en attendant sa concrétisation, "la daïra dispose d'une unité de la Protection civile qui est déjà opérationnelle".