Réagissant au discours du Président de la République à la Nation, prononcé hier dimanche, le politologue Makhlouf Sahel considère que le Président de la République a révélé sa feuille de route quant à la politique à suivre durant l’actuel mandat et les défis y afférents.
« Cette à une feuille de route définit et cadre la dynamique enclenchée dans le sillage la poursuite de l’édification d’un Etat moderne émergent », note l’intervenant à l’émission « L’Invité du jour », de la chaine 3, de la Radio Algérienne.
« Les indicateurs macroéconomiques s’inscrivent d’ailleurs dans cette optique, que d’un Etat moderne, prospère et émergent, eu égard des indices prometteurs salués par les institutions monétaires internationales et autres organisations indépendantes qui suivent l’évolution socioéconomique de l’Algérie à l’objet de construire un pays prospère et émergent », ajoute l’invité de la Radio algérienne.
« Tout le monde s’accorde à dire qu’il y a une dynamique assez importante de l’activité économique du pays, comme le revendique le Président de la République», affirme-t-il.
Ainsi, dit-il, en se référant aux derniers indicateurs macro-économiques nationaux, relayés par ces mêmes institutions internationales, M. Makhlouf assure que « les chiffres parlent clairement des réalisations du président de la République », a-t-il soutenu, valorisant « l’effort consenti en matière de création d’emplois et des startups qui constituent, on ne peut plus clair, un levier très importants dans les économies modernes ».
Et de souligner qu’« outre l’apport de l’agriculture moderne par rapport au PIB national et à l’économie, et le renforcement de l’industrie, le président de la République s’est engagé à consolider le triptyque: sécurité hydrique, sécurité énergétique et sécurité alimentaire».
« C’est chose faite, dit-il, et c’est ce qui réconforte la souveraineté de l’Etat nation et la libre décision politique de l’Algérie ».
Le développement local, socle du développement national
S’agissant du développement local, l’analyste souligne que pour la symbolique, « le président de la République, en s’adressant au peuple via ses représentants, donne de la considération à l’effort que fournissent les élus à la base pour le développement local ».
Se voulant serein, il a mis l’accent sur les défis : « le président de la République assure de son engagement pour une approche consensuelle et dialoguiste, le plus large possible, au sein de la société ».
Une approche appliquée mise à l’œuvre depuis son accession en 2019 à la magistrature suprême », rappelle l’orateur, ajoutant qu’« il veut (le Président de la République-ndlr) associer tous les acteurs sociétaux, pas uniquement les partis politiques, à ce dialogue en impliquant la société civile dans cette dynamique, dans un esprit le cadre de la démocratie participative ».
Le chantier de révision des Codes de la commune et de la wilaya, en est, d’après lui, une preuve tangible de ce dialogue à la base entre les APW et les APC, qui ont la double casquette de représentants du peuple et proche du pouvoir à la fois.
« Les lois en discussion offrent une aubaine pour un dialogue inclusif afin de concilier les élus et l’exécutif autour du même objectif», affirme-t-il.
En tant qu’observateur, M Makhlouf relève une « volonté partagée de renforcer les prérogatives des élus, leur protection, tout en associant la wilaya et la commune dans une nouvelle approche dans la gestion des municipalités, premier socle du développement national ».
Lutte contre la corruption
« Une Algérie nouvelle impliquer, de l’avis de l’intervenant, un nouveau mode de gouvernance, tant au niveau politique qu’économique. Et parmi les axes d de la modernisation de la gouvernance politique, il rappelle qu’il fallait « une lutte implacable contre la corruption, notamment l’apport de l’argent sale en politique ».
Pour M Makhlouf, « le président de la République savait que ce fléau est à combattre si on veut vraiment atteindre le renouveau national », précisant que « cela s’est passé par la moralisation de la vie publique dans ses différentes facettes, notamment sa dimension politique ».
Concernant, L’exigence du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, exprimée dans son discours à la Nation, hier dimanche, à de lla France de reconnaitre ses crimes coloniaux, est perçue comme « essentielle » par le politologue, Makhlouf Sahel.
« Cette exigence est essentielle, voire indispensable si on veut construire une amitié solide entre l’Algérie et la France », affirme le politologue, ce lundi, M Makhlouf lors de son passage à l’émission « L’invité du jour », de la chaine 3, de la Radio algérienne.
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