L'élection du nouveau président du Liban, Joseph Aoun, après plus de deux ans de vacance du pouvoir, a suscité une vague de réactions internationales qualifiant cette étape d'avancée cruciale pour sortir le pays d'une longue impasse politique.
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a adressé, hier jeudi, un message de félicitations à M. Joseph Aoun, à l'occasion de son élection à la Présidence de la République libanaise, pays frère, dans lequel il l'a assuré de sa pleine disposition à œuvrer de concert à la promotion des relations historiques entre les deux pays.
«Votre élection par les représentants du peuple libanais en ces temps critiques et dans les circonstances difficiles que traverse votre pays frère et les pays de la région, après une vacance de deux ans, témoigne de la confiance placée en votre personne pour assumer ces nobles responsabilités avec sagesse et compétence», a ajouté le président de la République.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré, de son coté, que le Liban surmonterait les «répercussions de l'agression» des forces d'occupation sioniste sous la direction de son nouveau président.
Le Qatar a également salué l'élection de M. Aoun, appelant à la «stabilité» après que le poste vacant depuis plus de deux ans ait été pourvu.
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a félicité Joseph Aoun, et affirmé que l'unité des Libanais vaincrait l'entité Sioniste.
Le secrétaire général du CCG, Jasem Albudaiwi, a félicité M. Aoun et lui a souhaité de réussir à instaurer la stabilité et la prospérité et à renforcer les liens avec le CCG.
Dans le même cadre, des dirigeants d'autres pays ont adressé leurs félicitations au nouveau président du Liban. Le président américain sortant, Joe Biden, a salué cette élection comme un choix stratégique pour le Liban. Il a qualifié Aoun de «leader approprié pour ce moment critique».
La Russie a également souligné l’importance de cette élection pour renforcer la stabilité politique du Liban et améliorer sa situation socio-économique.
L’Union européenne, par la voix de la cheffe de sa diplomatie, Kaja Kallas, a également exprimé son soutien à cette élection et insisté sur la nécessité de former rapidement un gouvernement capable de répondre aux attentes des citoyens et d’engager les réformes tant attendues.
La ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, a déclaré, pour sa part, que l'élection de M. Aoun constituait une chance de «réformes et de changements» dans ce pays ravagé par la guerre.
La Grande-Bretagne a salué l'élection de M. Aoun, déclarant qu'elle se réjouissait de travailler avec lui pour soutenir la stabilité dans ce pays ravagé par la guerre.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a félicité M. Aoun pour son élection et réitéré l'engagement des Nations unies à soutenir le renforcement de la souveraineté, de la stabilité et de l'indépendance politique du Liban conformément à l'accord de Taëf et à la déclaration de Baabda.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a également félicité M. Aoun et affirmé «son ferme soutien à l'intégrité territoriale, à la souveraineté et à l'indépendance politique du Liban», tout en appelant à la pleine application de la résolution 1701, selon une déclaration lue par le président du Conseil pour le mois de janvier, l'ambassadeur Amar Bendjama.
Les membres du Conseil ont également souligné l'importance de l'élection pour assurer le bon fonctionnement des institutions de l'Etat afin de répondre aux «défis économiques, politiques et sécuritaires urgents» du pays.
APS