Radio Algérienne
Plus de 5 800 enfants Palestiniens souffraient de malnutrition en juin dernier dans la bande de Ghaza, en proie à des agressions sionistes barbares depuis octobre 2023, outre un blocus imposé depuis 18 ans sur l'enclave palestinienne, a affirmé, hier dimanche, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF).
Dans un message publié sur les réseaux sociaux, l'UNICEF a indiqué que parmi ces enfants, plus de 1 000 souffraient de malnutrition aiguë sévère, soulignant que ces chiffres représentent «une augmentation continue pour le quatrième mois consécutif».
Selon l'UNICEF, «la situation catastrophique dans la bande de Ghaza, exige une distribution rapide et massive d'aide humanitaire», avertissant que la vie des enfants est de plus en plus menacée par une famine généralisée qui a coûté la vie à de nombreuses personnes, notamment des enfants, en raison d'une guerre d'extermination impliquant une famine systématique et un blocus étouffant.
Dans le même contexte, l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a mis en garde dimanche, contre une forte augmentation des cas de malnutrition dans l'enclave palestinienne, soulignant que «les cas de malnutrition dans ses cliniques ont connu une augmentation significative depuis mars dernier, en raison du renforcement du blocus par les forces d'occupation et de l'interdiction de l'entrée de l'aide humanitaire».
L'UNRWA a également expliqué que «depuis mars, l'agence n'a pas été autorisée à acheminer l'aide humanitaire» dans les zones nord de la bande de Ghaza, en raison de restrictions sévères sur les fournitures médicales essentielles.
La bande de Ghaza, qui abrite environ 2,4 millions d'habitants, fait face à une catastrophe humanitaire sans précédent depuis le début de l'offensive sioniste le 7 octobre 2023, entrainant une destruction massive des infrastructures palestiniennes, et les services de santé.
