Le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) a organisé, hier dimanche à Alger, une session de formation sur «le rôle des institutions nationales des droits de l'homme dans le suivi et la documentation des droits de l'homme», et ce en collaboration avec le Bureau régional du Haut commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) pour le Moyen Orient et l'Afrique du Nord.
A l'occasion de cette session, organisée au profit des membres du CNDH et de ceux de l'Observatoire national de la société civile (ONSC), le président du CNDH, M. Abdelmadjid Zaalani, a précisé que cette session «s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d'action national, conformément au programme de coopération pour le développement durable 2023-2027, convenu entre le Gouvernement algérien et le Système des Nations unies.
Dans ce cadre, M. Zaalani a indiqué que plusieurs secteurs sont chargés de la mise en œuvre «d'une partie de ce programme, chacun dans son domaine», précisant que le CNDH «est concerné par deux volets essentiels: le premier relatif à ces sessions de formation, et le second à la création d'un réseau de femmes médiatrices, visant à renforcer le rôle de la femme dans la prévention et la résolution de conflits régionaux et internationaux».
Pour sa part, la présidente de l'ONSC, Mme Ibtissem Hamlaoui, a rappelé que son instance œuvrait à «sensibiliser les acteurs de la société civile à l'importance des acquis majeurs réalisés par l'Etat algérien dans le domaine des droits de l'homme», notamment à travers «les textes juridiques promulgués par le législateur pour consacrer ces droits».
Dans ce sillage, la coordinatrice résidente des Nations unies en Algérie, Savina Claudia Ammassari, a salué «les engagements importants des autorités algériennes en matière de justice, de solidarité, d'égalité et de dignité humaine».
APS