Le ministre des Postes et Télécommunications, M. Ali Zarrouki, a présidé lundi une réunion avec le président de l'Autorité de régulation des postes et télécommunications, des représentants des opérateurs de téléphonie mobile et des représentants de l'Agence nationale des fréquences, consacrée à l'intégration de la carte électronique (eSIM) dans les offres de services.
Dans un communiqué, le ministère a précisé que le ministre avait souligné à cette occasion que cette technologie représentait « une avancée majeure dans les services de téléphonie mobile, car elle permet d'activer plusieurs lignes sur un seul appareil sans avoir besoin d'une carte SIM physique, ce qui contribue à simplifier les procédures, à réduire les importations de cartes SIM et à renforcer la sécurité numérique ».
Il a ajouté que l'adoption de l'eSIM s'inscrit dans le cadre de la « feuille de route pour la transformation numérique qui accompagne la préparation du lancement du réseau de cinquième génération », appelant à une « coordination étroite entre les opérateurs et l'autorité de régulation afin de garantir la disponibilité de l'infrastructure et l'harmonisation des normes techniques ».
Dans le même contexte, il a également souligné « l'importance du partage des infrastructures entre les opérateurs, considéré comme un choix stratégique visant à réduire les charges d'investissement dans les infrastructures et à les orienter vers le renforcement des investissements dans les installations techniques pour les services de téléphonie et d'Internet».
Il a souligné à cet égard que le citoyen reste « au cœur des priorités du secteur et que l'intégration de ce nouveau service s'inscrit dans la volonté du ministère de fournir des services numériques modernes et sécurisés qui renforcent la position de l'Algérie dans le domaine des communications modernes », selon la même source.