Tacherift: l'Algérie victorieuse ne transige jamais sur sa mémoire nationale

Tacherift: l'Algérie victorieuse ne transige jamais sur sa mémoire nationale
20/12/2025 - 17:35

Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, M. Abdelmalek Tacherift, a indiqué, samedi, que la proposition de loi portant criminalisation de la colonisation française en Algérie montre que l'Algérie victorieuse ne transige jamais sur sa mémoire nationale et ne tolère aucune atteinte à ses faits historiques.

Dans son allocution lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée à la présentation de la proposition de loi portant criminalisation de la colonisation française en Algérie, M. Tacherift a précisé que ce texte "vient condamner un système colonial révolu fait d'oppression et d'injustice, et montrer que l'Algérie

victorieuse ne transige jamais sur sa mémoire nationale et ne tolère aucune atteinte à ses faits historiques".

A cet égard, il a souligné l'importance que revêt le dossier de la mémoire nationale, auquel l'Algérie, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, accorde une attention particulière, cette question étant "porteuse de valeurs et de principes essentiels à la réalisation de la justice".

Dès lors, a-t-il dit, cette proposition de loi constitue "un pas qualitatif à même de renforcer le système législatif national relatif à la protection de la mémoire nationale". Elle vient également rappeler que "l'Etat, à travers l'ensemble de ses institutions constitutionnelles, est attaché à son droit souverain à la préservation de son histoire nationale et à la défense de sa mémoire par tous les moyens et mécanismes", ajoute le ministre.

Rappeler à la mémoire les crimes coloniaux français "n'est pas seulement un retour sur le passé, mais un devoir moral et historique", eu égard à l'ampleur de ces crimes qui ont "atteint un niveau d'atrocité et d'horreur dépassant l'entendement", a-t-il fait observer.

Par ses crimes odieux, l'occupant français "cherchait à subjuguer le peuple algérien, à le priver de ses droits et à éteindre la flamme de la résistance, qui, loin de s'éteindre, s'est embrasée davantage", a-t-il dit.

Les crimes coloniaux odieux commis en Algérie sont "imprescriptibles conformément aux chartes et principes internationaux" et "ne peuvent être effacés par l'oubli", a soutenu le ministre, martelant qu'"il n'y a pas de justice humaine sans reconnaissance, ni d'avenir digne sans équité".

 

Source
APS
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