La thématique du rapport entre le texte théâtral et la littérature a fait l'objet d'une rencontre, organisée hier dimanche à Alger dans le cadre du programme culturel accompagnant le 18e Festival national du théâtre professionnel (FNTP).
Lors de cette rencontre intitulée «Lire le théâtre, complexité et subjectivité», l'universitaire Ahmed Cheniki a mis l'accent sur les difficultés de la critique théâtrale qui «oscille entre l'impératif journalistique et la rigueur académique», précisant que le théâtre se définit par sa complexité intrinsèque et la relation dynamique qui unit la scène à son public. «L'acte de lire le théâtre n'est jamais un geste neutre», a-t-il mentionné.
La lecture d'une pièce de théâtre, dit-il, est plutôt «une expérience singulière et une démarche intellectuelle qui convoque l'émotion, la mémoire et l'histoire au niveau de la réception du spectacle».
Dans son exposé sur le contexte spécifique de l'Algérie, M. Cheniki soutient que la critique théâtrale «s'est souvent développée dans un espace hybride entre journalisme et université dans une sorte d'alliance où se heurte l'exigence journalistique à l'austérité du langage académique».
Pour ce faire, il a plaidé pour une approche qui reconnaît «la double articulation discursive» entre le discours de l'auteur et la mise en scène.
La 18e édition du Festival national du théâtre professionnel se poursuit jusqu’au 1er janvier 2026 sous l'intitulé «Le théâtre réduit les distances».
APS
Radio Algérienne











