Les exposants de la troisième édition du Salon international de l'olivier « ALGEROLIVA 2022 », qui prend fin ce jeudi, espèrent « une labellisation de l’huile d’olive algérienne », qui a décoché des nombreux prix et médailles aux concours internationaux.
Les oléiculteurs n'ont jamais cessé d'exprimer leur souhait de voir leur produit sur les étals des marchés extérieurs. Les participants de l’ALGEROLIVA 2022 ont exprimé leur vœu d'exporter l'huile produite à partir des olives de leurs vergers pour peu que les autorités publiques concernées créent un laboratoire de contrôle de la qualité pour labelliser leur produit.
Rencontré au Salon international de l'olivier, Tahar Mouaza, expert en oléiculture, estime que le label est une garantie pour le produit algérien, qui cherche à tout prix à se positionner sur le marché international. « La labellisation permettra la reconnaissance, l’indication géographique, ainsi que l’appellation d'origine. », explique t-il.
Pour produire une huile d’olive extra vierge de qualité, Nabila Hadi de l’huilerie Athir, privilégie certaines méthodes efficaces et étudiées afin de produire une huile d’olive extra vierge de qualité. L’huile d’olive algérienne commence à être classée parmi les meilleures au monde, dit-elle, ce qui nécessite l’augmentation du volume de la production nationale pour se faire une place dans le marché international, où la demande dépasse de loin l’offre. « Maintenait il faut passer à la labellisation qui va nous ouvrir beaucoup de perspectives à l’exportation », ajoute-t-elle.
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