Pour Mme Cynthia Gnassingbe-Essonam, Conseillère principale pour l’Engagement du Secteur Privé auprès du Secrétaire Général de la Zone de Libre‑Échange Continentale Africaine (ZLECAf ou AfCFTA), les petites et moyennes entreprises privées algériennes sont remarquablement présentes à l’IATF 2025 qui se déroule à la SAFEX d’Alger, et ce, dans divers secteurs allant de l'agroindustrie au pharmaceutique en passant par le transport et la logistique.
L’invitée de la chaine 3 de la Radio Algérienne, a soutenu que « quand on parcourt la foire, on remarque une très forte présence des entreprises algériennes dans divers secteurs (…) Ceci est intéressant dans la perspective de créer des partenariats et faire découvrir les produits des aux uns et autres sur notre continent », a-t-elle dit.
Pour Mme Gnassingbe-Essonam, « pendant longtemps, nous sommes restés dans une dynamique où nous exportons nos matières premières vers l’Occident et nous importons les produits finis. Avec cet outil, la Zlecaf, nous apportons ainsi de la valeur ajoutée et développons les chaines de valeur dans plusieurs secteurs ».
Elle cite l’exemple du secteur pharmaceutique où, en 2019, l’Afrique a dû importer « près de 19 milliards de dollars en produits essentiellement génériques (…) alors que nous voyons à l’occasion de cette foire que l’Algérie en produit pas mal et peut exporter ses produits vers d’autres payus africains ».
De par son expérience et sa pratique au quotidien, la représentante du secrétariat général de la ZLECAf est formelle : « pour nous le secteur pharmaceutique est très important et si nous arrivons à harmonier les régles et normes, nous avons un vrai marché sur le continent africain sans le besoin d’aller vers d’autres marchés ».