Le nombre de personnes diabétiques monte en flèche en Algérie. Plusieurs facteurs de risque sont ciblés pour lutter contre cette maladie et limiter ses dégâts. A l’occasion de la Journée mondiale du diabète, des médecins et spécialistes alertent, ce dimanche matin, dans un reportage diffusé sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, au sujet de la nécessité de prévenir l’apparition de cette maladie chronique.
Pour le Pr Malek, chef de service de diabétologie au CHU de Sétif, « il existe un grand nombre de diabétiques méconnus ». Selon lui, la peur d’aller au-devant du diagnostic peut aggraver le cas du patient. « S’il hésite à faire le premier pas, il fera face aux risques liés à un diagnostic tardif. »
De son côté, le Dr Djamila Nadir, de la direction de la prévention au ministère de la Santé, explique que le premier facteur de développer un diabète est lié à l’obésité. Selon elle, « le corps humain fait face à ce phénomène (obésité) en sécrétant de l’insuline jusqu’à épuisement. Ce qui provoque systématiquement le diabète. »
Autre facteur pointé du doigt par le Dr Djamila Nadir, celui du manque d’activités physiques. « Un tiers de la population est sédentaire », met-elle en garde. La spécialiste s’inquiète notamment de l’apparition du diabète chez des patients de plus en plus jeunes. Elle alerte contre les mauvaises habitudes alimentaires. « Quand on voit comment mangent les jeunes, avec beaucoup de sauces et de mayonnaise, sans faire d’activité, ce sont de potentiels obèses qui risquent de développer de nombreuses autres maladies. »