Le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) a salué les mesures de grâce présidentielle décidées par le président de la République, M. Abdelmaddjid Tebboune, à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale.
Dans un communiqué publié jeudi, le CNDH a souligné que ces mesures qui "reflètent la profondeur des principes des droits de l'Homme émanent de la volonté politique d'£œuvrer à encourager et à renforcer le respect de la loi et l'adaptation aux normes internationales des droits de l'Homme, à commencer par le respect des conditions carcérales au sein des établissements pénitentiaires".
Le Conseil a estimé, en outre, que la prise de ces mesures confirme l'attachement des hautes autorités à récompenser les prisonniers ayant réussi leurs examens dans les différents cycles d'enseignement, de même que les stagiaires de la formation professionnelle, toutes formules confondues, par leur mise en liberté ou la réduction de leurs peines, ce qui témoigne aussi de l'attachement permanent de l'Etat à respecter les droits de l'Homme dans toutes ses décisions et démarches, en tant que principe charnière".
Le CNDH a également salué "les mesures d'appui aux principes et fondements des droits de l'Homme", arguant que "la peine ou la sanction revêt en premier lieu un caractère disciplinaire", estimant que l'attachement du président de la République en cette occasion, chère aux cœurs de tous les Algériens, aux valeurs de tolérance et de pardon, émane de la ferme détermination de l'Etat à aller de l'avant en matière de protection et de promotion des droits de l'Homme, et à contribuer, par tous les moyens, à l'édification de l'Algérie nouvelle.
Par ailleurs, le Conseil a réaffirmé sa détermination "à poursuivre le suivi de la situation des droits de l'Homme en Algérie, dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles et juridiques, à travers l'émission d'avis, de recommandations et de propositions dans les différents domaines des droits de l'Homme.